Le gouvernement de Guinée-Bissau a reporté au 23 avril 2023, date des élections législatives prévues le 18 décembre 2022 et annonce qu’il proposera à Umaro Sissoco Embaló, la tenue d’élections législatives le 23 avril 2023, a déclaré en début de semaine le ministre de l’Administration territoriale, Fernando Gomes. Les griefs agités pour le report des élections anticipées du fait de la dissolution de l’assemblée nationale par le « général », n’ont pas convaincu l’opposition. Umaru Embalò qui a ouvert plusieurs fronts, même au sein du Madem G-15 qui l’avait aider en soutenant sa candidature, savait qu’il allait perdre les législatives, selon Basiro Camarà.
La date à proposer a été approuvée par la majorité des partis politiques avec et sans sièges parlementaires, qui se sont réunis aujourd’hui, pendant près de quatre heures, avec le gouvernement, le Bureau d’appui technique à la gestion électorale (Gtape) et la Commission électorale nationale.
La proposition du gouvernement présentée aux partis politiques pour la tenue d’élections législatives comportait également les dates des 2 et 16 avril, mais la majorité a opté pour le 23 avril pour donner une « marge de manœuvre » à l’exécutif, a indiqué le ministre, notant que lors de la réunion il y avait un « climat de compréhension totale ».
« Le report de la législation ne profite qu’à Sissoco Embaló qui ne compte que sur des partis épouvantails comme celui du Premier ministre Nuno Nabiam ou du ministre de l’intérieur Botché Candé »
Après que le gouvernement a jugé « presque impossible » la tenue d’élections législatives le 18 décembre, le Mouvement de la société civile accepte de les reporter. Mais les analystes comprennent que la situation ne profite qu’au président