@Atlanticactu.com – Malgré le soutien de certains chefs d’état de la CEDEAO qui l’avaient installé à la tête du pays en plein processus électoral, Umaru Embalò continue de nourrir une peur bleue vis-à-vis de son adversaire Domingo Simoes Pereira. Après l’affaire du mandat d’arrêt annulé lancé contre le leader de l’opposition, le « général » et ses juges travaillent à interdire la tenue du Congrès du PAIGC devant introniser Domingo Simoes Pereira. C’est au forcing que Umaru Embalò a obtenu d’un de ses juges d’envoyer la police mettre fin aux travaux du congrès.
Après plusieurs tentatives infructueuses d’annuler le congrès du PAIGC, le « général » d’opérette Sissoco Embaló a fait pression sur le juge pour que ce dernier signe une ordonnance afin d’interdire le congrès du PAIGC
Dans un audio, le juge en personne s’est confié à certaines personnes qui ont reçu un appel téléphonique du président Umaro Sissoco Embaló, lui mettant la pression pour qu’il signe une ordonnance empêchant le déroulement du 10e Congrès du PAIGC.
Le président du Parti Africain de l’Indépendance de Guinée et Cabo Verde (PAIGC), a accusé aujourd’hui Umaro Sissoco Embaló, d’avoir ordonné au juge de la Cour des Relations Aimadu Sauané, de signer l’ordre qui empêche la tenue du congrès Rom holding de PAIGC.
Domingos Simoes Pereira a porté cette accusation, lors d’une déclaration à la presse, après avoir été empêché par la police avec d’autres dirigeants et délégués du parti, d’accéder dans le siège du parti, pour la réunion de Comité Central élargie aux délégués de la diaspora. L’ancien Premier ministre a affirmé que dans le cas où l’actuel processus se déroule, le juge en question savait déjà qu’il n’avait pas compétence pour prendre la décision d’interdire la tenue du congrès PAIGC.
« Le juge lui-même a affirmé à plusieurs personnes qui ont reçu un appel téléphonique du « général » Umaro Sissoco Embaló, pour signer un ordre qui nous empêche de tenir notre 10e Congrès », a révélé le chef des libérateurs.
Pour Domingo Simoes Pereira, quand un pays atteint ce point, c’est parce qu’il déconstruit les légalités de base qui l’ont construit, mettant ainsi en œuvre l’existence d’un état de dictature et d’anarchie.