Avec l’éclatement de la guerre russo-ukrainienne et les menaces de rupture d’approvisionnement de gaz, l’Europe, particulièrement l’Allemagne, cherche à réduire sa dépendance au gaz russe en misant sur la prochaine production de gaz sénégalais.
Dakar se dit prêt à livrer dès 2023 du gaz naturel liquifié (GNL). Et les cliens ne manquent pas. L’Allemagne est en discussions « intensives » avec le Sénégal pour participer à des projets autour des ressources en gaz du pays ouest-africain, qui est lui-même prêt à alimenter l’Europe. Gagnant-gagnant : le Sénégal cherche des investissements pour développer ses infrastructures et l’Europe des sources d’approvisionnement pour réduire sa dépendance au gaz russe.
Immense champ gazier et énergies fossiles
Le Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest, place beaucoup d’espoir dans l’exploitation future commune avec la Mauritanie des champs de gaz et de pétrole découverts dans l’Atlantique ces dernières années. Le président sénégalais a prévu le début de la production en décembre 2023, à raison de 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an dans un premier temps, et 10 millions en 2030.
« Nous sommes prêts, nous, au Sénégal en tout cas, à travailler dans une perspective d’alimenter le marché européen en GNL. », a déclaré Macky Sall, président du Sénégal en conférence de presse