@Atlanticactu.com – Après la Cedeao et l’union africaine, l’organisation des nations unies entre dans la danse en exigeant du Colonel Mamady Doumbouya une durée exacte pour la transition en cours et d’organiser des élections. Le représentant du Secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mahamadou Saleh Annadif a demandé au président du Comité national de rassemblement pour le développement (CNRD) à fixer une échéance là où la Cedeao exige un délai de 6 mois.
Se prononçant sur la situation en Guinée, Mahamadou Saleh confie à RFI « J’ai toujours dit qu’un coup d’État, d’abord, en lui-même, c’est déjà violer les principes constitutionnels. Et la moindre des choses, c’est de proposer un chronogramme, mais de ne pas rester sans rien dire. Moi j’ai parlé d’un délai raisonnable ».
Selon le diplomate onusien, interrogé sur le délai de six mois imposé par la CEDEAO pour la tenue des élections en Guinée, ajoute que « nous disons qu’il faut qu’ils proposent quelque chose. S’ils ne sont pas d’accord avec les six mois, qu’ils disent quel est le délai qu’il leur faut. Et nous disons par délai raisonnable, un délai consensuel entre la CEDEAO et les autorités de la transition de la Guinée ».
Pour rappel, lors du dernier Sommet de la Cedeao, les chefs d’état ouest africains avaient pris une batterie de sanctions contres les transitions militaires en Guinée et au Mali. La Cedeao était encouragée dans ce sens par la France dont les intérêts sont sérieusement menacés dans ces deux pays.
Christian Bellino MEA