@Atlanticactu.com – D’importants barrages bloquent les principaux axes routiers de Martinique, après l’appel d’une intersyndicale à la grève générale. Gabriel Attal a dénoncé mercredi les manifes en cours en Guadeloupe depuis plus d’une semaine. Pour le porte-parole du gouvernement, celles-ci ne sont menées que par une « minorité récalcitrante » et « violente » qui prend « toute une île en otage ».
Des membres des forces de l’ordre et des pompiers pris pour cible. Ils ont été à plusieurs reprises pris pour cibles par des tirs d’arme à feu dans la nuit de lundi à mardi 23 novembre à Fort-de-France, en Martinique, sans faire de blessés. Une procédure pour « tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique » a été ouverte, annonce ce mardi le parquet de Fort-de-France.
La grève générale paralyse l’île. Des blocages ont paralysé lundi une bonne partie de l’activité économique et des manifestants ont défilé dans les rues de Fort-de-France. D’importants barrages bloquaient encore mardi les principaux axes routiers de Martinique. Des camions, des taxis mais aussi des palettes et des pneus ont été disposés à des points stratégiques de l’île.
Des revendications variées. Ces blocages s’inscrivent dans le cadre de l’appel à la grève générale lancé par 17 organisations syndicales aux revendications variées, parmi lesquelles on compte la fin de l’obligation vaccinale et des suspensions pour les soignants, mais aussi la hausse des salaires et des minima sociaux et la baisse des prix des carburants et du gaz.
Vers une crise comme en Guadeloupe ? La Guadeloupe voisine est secouée depuis plusieurs jours par un mouvement ayant pour origine la contestation de l’obligation vaccinale des soignants, qui a dégénéré en crise sociale émaillée de nombreuses violences avec barricades, pillages et incendies.
Avec AFP