samedi, 23 novembre 2024 02:40

Mali : la justice réclame plus de moyens contre le blanchiment et le financement du terrorisme

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@Atlanticactu.comAu Mali, les acteurs de la justice réclament plus de moyens pour circonscrire le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. C’est ce qui ressort de l’audience solennelle de la rentrée judiciaire 2021-2022, qui a eu lieu jeudi à la Cour suprême de Bamako.
Le « rôle de la justice dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme » était le thème de cette rentrée des cours et tribunaux du Mali.
« Pour réussir ce pari, il faut doter la justice des moyens lui permettant de mener sa mission avec efficacité », a souhaité le procureur général de la République, Mamadou Timbo, cité par l’agence Xinhua.
Cela est indispensable et urgent, car « le blanchiment des capitaux est l’un des crimes qui affaiblit l’Etat », a souligné le rapporteur des magistrats, Dr. Modibo Sacko, ajoutant qu’en plus des moyens attendus de l’Etat, il revient aussi à la justice de « faire des propositions pertinentes aux autorités dans le but d’assurer une répression efficace de ces fléaux ».
« Le choix de ce thème n’est pas fortuit, car ces phénomènes n’épargnent pas le Mali », a indiqué, de son côté,  le président de la Cour suprême, Wafi Ougadeye.
Le président de transition malien, colonel Assimi Goïta, qui est aussi le président du Conseil supérieur de la magistrature de son pays, a profité de l’occasion pour réaffirmer sa détermination à faire de la justice le socle de « la gouvernance vertueuse » dont son pays a besoin pour se relever. Il n’a pas ainsi caché sa conviction qu’il « n’y a pas d’Etat fort sans justice forte ».
D’après le chef de l’Etat,  « l’une des meilleures méthodes pour vaincre ce mal à la racine serait sans nul doute de renforcer l’arsenal juridique dans le but d’étouffer, à la fois, le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux qui en découle ».
« Pour mener à bien ce combat, la mise en place et le renforcement d’un cadre institutionnel et juridique approprié sont obligatoires », a ajouté le colonel Assimi Goïta.
« L’heure n’est plus aux discours, mais aux actes. Agissons donc pour la survie du Mali », a-t-il conclu en déclarant ouverte la rentrée judiciaire 2021-2022.
La Rédaction

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