@Atlanticactu.com – Entre forclusions et rejets de listes, les prochaines élections locales sont épiques avant l’heure. Si les coalitions comme Yewwi Askanwi préparent la riposte devant les tribunaux, Adama Faye, beau-frère du président Macky Sall et leader de la coalition « Defar Sa Gokh », dont les listes sont rejetées sur l’ensemble du territoire pour cause de ressemblance supposée avec celles de BBY, a apporté une vraie réplique.
Très amer, Adama Faye qui il y’a quelques mois s’en était pris violemment à son beau-frère de président de la République, retrempe sa plume dans le vitriol pour lui dire, « Si vous bloquez nos listes, alors demandez aux différentes autorités pénitentiaires d’aménager plusieurs cellules et de prévoir notre séjour carcéral car cette bataille sera épique, fatale et sans concession aucune ».
« Prenez vos couleurs marron-beige, qui certainement doivent vous rappeler les fameux pains au chocolat de votre enfance et de grâce, laissez-moi avec mes couleurs rouge-Bordeaux et jaune du soleil », assène le frère cadet de Marieme Faye Sall pour qui les motifs de rejets brandis par les préfets et sous préfets sont fallacieux et répondent à une volonté de museler tout élan démocratique.
Et pour montrer qu’il ne compte pas céder devant la tyrannie des préfets de l’administration territoriale, Adama Faye qui est candidat à la mairie de Grand Yoff, conclut en ces termes, « Prenez votre tête de cheval qui vacille et qui est souvent dans les vapes et, laissez-moi avec mon mulet ailé et sur pied, solide comme Albourah…. ».
Pour rappel, Adama Faye dont la coalition « Defar Sa Gokh » mise en place dans le cadre des locales prochaines, avait il n’y a guère longtemps dans le quotidien « Les Échos », « Nous nous ouvrons à toute personne libre et ambitieuse. Quand un être humain digne du nom fait un serment et évoque Dieu dans ses propos, il ne doit jamais le violer. Aux responsables qui attendent sagement la décision du chef, sachez que que le choix a été déjà fait à votre insu. Il ne sera divulgué qu’à la dernière journée ou même la dernière minute », martèle Adama Faye.
Charlotte DIOP