On en sait plus sur le chavirement de la pirogue hier au large de Soumbédioune. L’accident qui fait quelques quatre victimes et quatre autres portés disparus, aurait pu être empêché si le Capitaine de la pirogue avait suivi les injections des Eco Gardes du Parc de l’île de la Madelaine.
Atlanticactu.com tient de bonne source que l’accident qui a fait bouger toute la République, aurait pu être être évitée si le capitaine de la pirogue s’en était tenu aux injonctions des éléments des Parcs Nationaux qui sont en service sur cette île.
En effet, au vu du temps qui n’offrait pas les meilleures conditions de navigation, les Gardes avaient intimé l’ordre de rester à quai en attendant qu’il y ait une éclaircie. Certains des passagers sont descendus quant aux autres, ils n’ont voulu rien entendre des injonctions faites.
Plus grave, nous rapporte un témoin de la scène, l’un des jeunes aurait même tenu des propos pas du tout aimables à l’endroit des gardes en les menaçant vertement de représailles si ces derniers s’opposaient à leur départ.
Pourquoi la République s’est déplacée à l’annonce de l’accident ? Des enfants de hauts responsables de l’Etat et des Occidentaux faisaient partie des victimes
La promptitude avec laquelle plusieurs pontes de la République se sont précipités à l’embarcadère qui jouxte l’hôtel « LE TERROU-BI », avait étonné plus d’un sénégalais. Quand on sait que des drames plus graves se sont produits sur le territoire national avec des dizaines de victimes sans que l’état n’opère un aussi vaste déploiement.
En fait, les occidentaux qui étaient à bord ont réussi à saisir leur ambassade notamment celle de la France pour leur décrire la situation, nous rapporte notre interlocuteur. Mais, confirme ce dernier, « Il y avait des proches des autorités de la République et les premiers secours arrivés sur place détenaient des noms et procédaient à notre identification avant de se mettre à parler au téléphone.
Parmi ces parents de pontes de la République, on pouvait noter le cas de membres de la famille du ministre des Forces armées, Sidiki Kaba.