Plus de 300 écoles ont fermées au Niger à cause des attaques armées, a indiqué le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) dans un communiqué publié jeudi.
« Le nombre d’écoles forcées à fermer en raison de l’insécurité dans les zones touchées par le conflit est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois au Niger », précise le communiqué consulté par l’agence Anadolu.
« Les menaces contre la sécurité scolaire étaient particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Diffa », a précisé la même source, ajoutant que « l’accès aux écoles dans ces régions est restreint, ce qui entrave les efforts visant à soutenir les enfants touchés par la violence armée ».
Ce sont plus de 22 mille enfants qui sont affectés par la fermeture des écoles dans les régions concernées.
Estimant que « dans certaines régions, jusqu’à 80% des enfants peuvent être victimes de traumatismes psychologiques les empêchant de réaliser leur plein potentiel à l’âge adulte », l’UNICEF a déclaré que « les attaques contre les écoles, les élèves et les enseignants sont un déni du droit des enfants à l’éducation et menacent leur avenir ».
Depuis 2015, les régions nigériennes de Diffa (sud-est), de Tahoua (nord-ouest) et de Tillabéri (ouest) sont confrontées aux attaques armées de Boko Haram et des groupes terroristes opérant dans le nord du Mali.
AA.