@Atlanticactu.com – Connu pour son franc-parler, l’ancien directeur général de l’ONAS vient de jeter un énorme pavé dans le jardin des défenseurs de Adji Sarr, victime présumée de viols multiples et menaces de mort du député et leader de Pastef Ousmane Sonko. Pour Lansana Gagny Sakho, il ne s’agirait que d’un vulgaire complot dont aurait pu se passer le Sénégal.
Invité sur une télé de la place, Lansana Gagny Sakho est revenu sur l’affaire opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko. Et comme de coutume , l’ancien patron de l’ONAS n’a pas été avare en révélations. Car, dit-il d’emblée, « l’histoire de la fille n’aurait jamais dû arriver dans un pays normal. »
Donnant son avis sur une éventuelle thèse de complot comme soutenu par le leader de Pastef et ses soutiens, M. Sakho n’a pas fait dans la dentelle : « Je ne parlerai pas de complot mais ce qui se passe est plus grave que ça. Est-ce qu’on avait besoin de ça dans ce pays ? » s’interroge-t-il, avant de poursuivre : « Il y’a eu énormément de dégâts et ça a créé aussi une instabilité économique. Donc, il y’a aucun investisseur sérieux qui va prendre son argent jusqu’en 2024 parce qu’il n y’a plus de visibilité. On ne sait pas ce qui va se passer. On a détruit des biens appartenant à des investisseurs étrangers (…). »
Une affaire de viols multiples suivie de l’arrestation de Ousmane Sonko avait plongé le Sénégal dans des émeutes généralisées en mars dernier avec à la clé, plus de 600 blessés et quelques 14 morts. Ironie du sort, deux principaux acteurs majeurs de la plainte de Adji Sarr, une jeune masseuse, ont connu des fortunes diverses avec le décès du Doyen des juges Samba Sall et la démission du Capitaine Seydina Omar Touré, l’enquêteur principal de la Section des Recherches.
Pour rappel, depuis mars dernier, Adji Sarr qui est sous étroite surveillance policière, fait des apparitions les jours de fête comme la Tabaski ou la Korité, parée de bijoux et habillée comme une nouvelle riche qu’elle est devenue apparemment depuis l’éclatement de cette affaire. De masseuse, Adji Sarr pèserait subitement des millions de nos francs dévalués au point d’être comparée à une certaine Nafissatou Diallo, accusatrice de Dominique Strauss-Khan, tout puissant patron du FMI à l’époque.
Comme pour dire que l’accusation de viol peut ouvrir de nombreuses porte.
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