Des responsables de l’Union pour la Libération du Burkina Faso (ULBF) ont été arrêtés, mercredi, par les services de sécurité, après leur conférence de presse, au cours de laquelle ils ont annoncé la naissance d’une union contre le terrorisme, a-t-on appris de source officielle.
« Vingt-quatre heures après leur conférence de presse au cours de laquelle ils ont annoncé la naissance d’une union dont les objectifs, les moyens et les modes opératoires ont été révélés , les services de sécurité ont procédé à l’interpellation, le mercredi 27 juillet 2021, des responsables de l’Union pour la Libération du Burkina Faso », indique un communiqué rendu public par la Direction de la communication et de la Presse Ministérielle.
Le président de l’ULBF, Boubacar Eric Zabsonré avait déclaré lors de la conférence de presse qu’il projetait de recruter 25 000 combattants avec un salaire de 50 000 Franc CFA (90,57 USD) par personne.
« Cela va dans le sens d’une motivation pour le combat et d’empêcher nos jeunes à aller se faire recruter par les terroristes qui leur promettent une moto et une somme de 200 000 francs CFA (362,28 USD) », avait-t-il dit.
Le mouvement dit avoir un budget prévisionnel de 220 milliards de francs CFA à recouvrer dans un délai de trois mois, appelant chaque burkinabè à contribuer avec la somme de 10 000 franc (18,11 USD) pour soutenir la démarche.
Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et des milliers de déplacés internes.
Plus de 17 500 citoyens burkinabé ont fui vers les pays voisins, depuis janvier 2021, a annoncé vendredi, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) qui s’est dit alarmé par l’accélération des déplacements forcés dans le pays.
Depuis janvier 2020, le gouvernement burkinabè a lancé le recrutement de volontaires pour la défense de la patrie (VDP), des supplétifs de l’armée pour appuyer la lutte contre le terrorisme.
Avec AA.