©atlanticactu.com — Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont enregistré 85 attaques « contre l’éducation » au cours des 7 premiers mois de l’année 2020. C’est ce qu’a révélé l’organisation Human rigths watch (HRW), dans un nouveau rapport intitulé « Soutenir une éducation sûre dans le Sahel central ».
Publié à l’occasion de la première journée internationale de l’ONU pour la protection de l’éducation contre les attaques, le 9 septembre, ledit rapport affirme que les attaques contre l’éducation ont plus que doublé entre 2018 et 2019 au Burkina Faso et au Niger, ce qui a contribué à la fermeture de 2000 écoles.
Au Mali la situation est également préoccupante avec plus de 60 attaques contre l’éducation en 2019 et la fermeture de 1100 écoles.
HRW attribue ces attaques à des « groupes armés non étatiques », qui brûlent, pillent, menacent et utilisent les locaux éducatifs comme abris temporaires.
Il en résulte des abandons scolaires notamment chez les jeunes filles ayant subi des grossesses suite à des viols, indique le rapport cité par l’Agence Anadolou.
« La Journée internationale des Nations Unies pour la protection de l’éducation contre les attaques est un moment crucial pour mettre en évidence l’ampleur et le coût énorme des attaques contre l’éducation sur la vie et l’avenir des élèves et des communautés », a déclaré à cette occasion Diya Nijhowne, directrice de la Coalition mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques (GCPEA).
Dans le monde, ce sont plus de 11 000 attaques contre des établissements d’enseignement, des élèves et des enseignants entre 2015 et 2019, blessant ou tuant plus de 22 000 élèves, enseignants et universitaires, indique la même source.