vendredi, 22 novembre 2024 02:22

URGENT : Descente musclée de la flicaille chez Jean Meïssa Diop

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Quelques minutes après 6 heures du matin, des policiers en civil dont certains encagoulés, ont fait irruption au domicile du journaliste Jean Meïssa Diop. Sans mandat, ces policiers qui se sont présentés comme des agents de la célèbre DIC, ont semé la peur et l’effroi autant chez Jean Meïssa que chez ses voisins. Qu’y faisaient-ils? Ils recherchaient un autre confrère sans autres précisions.

Selon le journaliste qui a publié sur sa page Facebook, « Ma famille et moi venons d’être réveillés de manière musclée par une demi-douzaine d’agents de la DIC recherchant un journaliste et conduite par un certain Diatta et Fall. Ils sont entrés jusque dans ma chambre à coucher après avoir avoir réclamé carte d’identité, toute facture de Senelec, rejeté les factures Sde et Sonatel, regardé ma carte d’identité, fouillé mes tiroirs de commode au motif que la loi leur donne le droit d’entrer chez n’importe qui de 6 h du matin à 21, eu une sévère altercation avec mon épouse… Excusez du peu ! Qu’ai-je fait pour mériter cette procédure humiliante ? Moi, Jean Meissa Diop violenté de la sorte pour n’avoir rien fait. On m’envoie la redoutable Division des investigations criminelles recherchant un journaliste d’un journal dakarois que je nommerai pas ».

Après avoir fini de mettre la maison sans dessus-dessous et sans trouver ce qu’ils cherchaient, les policiers menaçants et violents, se sont retirés en laissant un désordre indescriptible

Traumatisé par cette violence et cette vulgarité gratuites dont il ne trouve pas encore les explications, Jean Meïssa très atteint, narre la suite des événements.
« Et après tout ça, on me donne l’ordre de rester à l’écoute de la DIC pour d’autres questions. Et avant de partir, ils ont fouillé toutes les chambres de la maison !
Voilà une agression sous le couvert de la loi. C’est vraiment trop ! C’est quel pays, c’est quelle police ? Je demande de l’aide ! Que faire ! Quai-je fait ? On me soupçonne d’être un journaliste – ce que je suis. Oú travaillez-vous ? J’ai travaillé à Walf. Et où encore, m’a-t-on demandé ? Membre du Conseil national de régulation de l’audiovisuel jusqu’en novembre 2018. Et puis où encore ? Chroniqueur « Avis d’inexpert » au quotidien L’Enquête…
Restez à la disposition de la DIC, m’a-t-on conseillé. ENTENDU ! »

Ce qui s’est passé chez Jean Meïssa Diop prouve que l’état est à l’affût et ne fera pas de cadeaux aux journalistes qui ont décidé d’être indépendant. Car, pour certains, c’est cette presse qui n’est pas au « Garde À Vous » qui est la source de tous ces maux.

Comment peut-on dans un pays qui se respecte, réveiller d’honnêtes citoyens aux aurores pour les ridiculiser devant leur famille alors qu’il ne s’agit pas de faits liés à la sécurité nationale ou au terrorisme. Fermer les yeux sur ces dérives policières orchestrées au plus haut sommet, c’est d’accepter de voir des journalistes « enlevés » en pleine rue ou dans leur rédaction.

Lo politique de l’instauration de la peur dans la presse ne devra pas passer.

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