©atlanticactu.com — L’australien FAR se trouve dans une impasse concernant le pétrole de Sangomar. Elle n’a pas versé certains fonds liés au développement du projet. Si la situation se maintient au cours des six prochains mois, elle perdra ses 15 % de participations sur place. FAR Sénégal vient de recevoir de l’opérateur Woodside, une notification de défaut de paiement du dernier appel de fonds pour le développement du projet pétrolier offshore de Sangomar.
FAR Gambia , une filiale à 100% de FAR Ltd, a signé de nouveaux accords d’exploitation conjointe (« JOA ») concernant les blocs A2 et A5 en République de Gambie, avec PC Gambia (une filiale dePETRONAS ). Cela fait suite à l’octroi de nouvelles licences pour ces blocs par le gouvernement de la Gambie à compter du 1er octobre 2019, après quoi FAR et PETRONAS ont profité de l’occasion pour mettre à jour les termes des JOA existants en concluant de nouveaux JOA avec effet au 1er octobre 2019.
FAR reste opérateur en vertu des nouveaux JOA qui reflètent mieux les termes des nouvelles licences. Les efforts pour trouver un partenaire supplémentaire pour le forage du prochain puits en Gambie se poursuivent, FAR ayant organisé de nombreuses présentations de salle de données pour les parties intéressées. FAR travaille à conclure une opération de ferme avant le redémarrage des opérations de forage .
Trois projets sociaux sont en voie d’achèvement en Gambie. La coentreprise gambienne a amélioré le système de distribution d’eau pour le jardin des femmes de Sangyang et remplacé / réparé le câblage électrique de l’école élémentaire de Jambanjelly. En outre, la joint-venture gambienne avec GNPC a commencé les travaux sur l’hôpital de Bansang, qui comprend la réparation des toitures et la réhabilitation de la salle.
Bloc A2 et A5 qui font l’objet d’une procédure entre Banjul et Franck Timis, devient la proprété de FAR qui risque de perdre ses 15 % sur le pétrole de Sangomar dans les 6 prochains mois au Sénégal
FAR détient une participation de 50% dans les blocs A2 et A5 en Gambie. Les deux sont situés au sud du développement du champ Sangomar des FAR au large du Sénégal (voir carte). Les blocs couvrent une superficie d’env. 2 682 km2 dans le bassin MSGBC (Mauritanie-Sénégal-Guinée-Bissau-Conakry), qui se développe rapidement et se prolonge et se trouvent à env. 30 km au large dans des profondeurs d’eau allant de 50 à 1 200 mètres. En combinaison, les blocs A2 et A5 ont le potentiel de contenir des ressources potentielles de plus de 1 milliard de barils de pétrole (sur une base sans risque, meilleure estimation, 100%).
L’analyse technique et commerciale soutient le forage du puits Bambo pour tester la cible principale des sables de la série S400 (152 mmbbls, P50, brut), que FAR a cartographiés comme le point culminant sud du champ Sangomar s’étendant jusqu’en Gambie. La perspective Bambo a plusieurs cibles de réservoirs, deux des principaux réservoirs de sable de la série S400 étant hydrocarbonés dans les puits Sangomar. Les préparatifs sont en cours pour le début des opérations de forage. La planification initiale a en outre mis en évidence la possibilité de localiser un seul puits pour recouper à la fois la cible principale, la série S400 et une cible secondaire moins profonde au sable S390 (464 mmbbls, P50, brut).
L’équipe opérationnelle qui a géré la campagne du puits Samo-1 a été ré assemblée au quatrième trimestre 2019, des progrès importants ont été réalisés, mais les activités de forage ont actuellement été suspendues à la suite de COVID-19 et recommenceront lorsque cela sera sûr.
Joint au téléphone par Atlanticactu, le Président Directeur Général, Bruno Delanoue de FAR /Sénégal a déclaré
«Nous sommes ravis de conclure de nouveaux JOA avec PETRONAS pour les blocs A2 et A5, suite à l’octroi des nouvelles licences l’an dernier. Cela témoigne d’un excellent partenariat entre FAR et PETRONAS. Les nouveaux JOA et licences nous fournissent des accords à jour pour nos travaux en cours sur ces blocs, où nous sommes fortement encouragés à continuer d’explorer dans ce bassin éprouvé et potentiel.»
Cheikh Saadbou Diarra (Atlanticactu.com)