vendredi, 19 avril 2024 19:31

 » Vouloir recaler Ousmane SONKO en 2024, est la seule source de violences… », prévient Seydina Oumar SY

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Sénégal
Atlanticactu / Dakar Khadim / Mbodj
À quelques mois de la présidentielle de 2024, considérée comme un scrutin crucial pour la démocratie sénégalaise mais, également avec des conséquences qui pourraient être regrettables , de plus en plus d’anciens ministres et responsables, sortent de l’ombre pour mettre en garde le président Macky SALL sur une élimination du chef de l’opposition Ousmane SONKO.
L’ancien ministre des Affaires étrangères sous Abdou Diouf, Seydina Oumar Sy s’est exprimé sur la situation politique du pays, tendue entre le pouvoir et l’opposition à quelques mois de la présidentielle de 2024. Évoquant le cas du chef de file de l’opposition, il estime que vouloir empêcher Ousmane Sonko de participer aux joutes électorales c’est « source d’affrontements ».
« C’est source d’affrontements », a-t-il répondu sur le cas de Sonko lors de l’émission Grand Jury de la Rfm ce dimanche. Il poursuit : « Il faut éviter les affrontements. Ce garçon que je ne connais pas. Je ne l’ai jamais vu. Il a un discours qui porte  qu’on le veuille ou non. Et pour le moment ce sont les forces de l’ordre qui tombent sur lui et ses partisans. Ce n’est pas bon».
 » Le seul fait d’empêcher Ousmane SONKO de candidater, est une source d’affrontements violents « 
M. Sy s’est exprimé sur d’autres questions politiques comme la limitation des mandats et le système du parrainage. S’il est pour le premier, pour le second, il est contre.
« Je ne suis pas partisan de la limitation des mandats. Si les conditions de transparence sont remplies, je ne vois pas pourquoi on limiterait les mandats. Prenez l’Allemagne, l’Angleterre, la Belgique et l’Espagne. Il n y a pas de limitations des mandats. Ici même si un président travaille très bien, on lui dira 2 mandats suffisent», a-t-il regretté.
Pour lui,  doit se présenter à la présidentielle qui veut. « Le parrainage, c’est une arme qu’on a mise à la disposition de l’État qui utilise la Justice pour toi celui qui doit se présenter à la présidentielle et celui qui ne doit pas. De quel droit?, a-t-il posé. Avant d’appeler les politiques au calme.

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