Urgent : Des militaires arrêtent deux ministres et tirent plusieurs rafales sur le domicile du président de l’Assemblée nationale Domingo Simoes Pereira
Des coups de feu ont mis fin à la quiétude des habitants du paisible quartier de Bairro de Luanda dans la capitale Bissau. Des hommes en uniforme soupçonnés d’être des proches du « général » Umaru Embalò ont arrosé avec des d’AK47 pendant 1h41min la résidence du président de l’Assemblée Nationale Populaire Domingos Simões Pereira.
Aux alentours de 01 H du matin, le domicile de Domingo Simoes Pereira le leader du Paigc a été l’objet de tirs nourris par des hommes en uniforme et ce, pendant plus de 45 minutes. Si des dégâts matériels ont été notés, l’actuel président de l’Assemblée Nationale Populaire joint au téléphone par Atlanticactu.com promet de revenir sur cette attaque orchestrée contre sa personne. Domingo Simoes Pereira a toutefois déclaré que pour le moment, il ne peut affirmer s’il y a des blessés ou des morts lors de l’assaut sur sa résidence.
Tout serait parti de l’enlèvement suivi de l’arrestation de deux ministres auraient été par des militaires et conduits vers une destination inconnue. Les démons de la violence se sont à nouveau emparés de Bissau. C’est ce jeudi aux environs de 16 heures qu’un groupe d’éléments des forces de la Garde Nationale a envahi le service de piquetage de la police judiciaire, situé en face du marché de Bandim, pour interpeller dans leur siège le ministre de l’Économie et des Finances, Suleimane Seidi, et le secrétaire d’État au Trésor, António. Monteiro, détenus sur ordre du ministère public, selon le Démocrate.
Suleimane Seidi et Antonio Monteiro ont été interviewés dans l’après-midi de ce jeudi 30 novembre 2023, pour clarifier le paiement de six milliards de francs CFA, correspondant à environ 10 millions de dollars américains, à 11 entreprises. L’audience a été menée par l’équipe de la Commission d’enquête de l’Office anti-corruption et a duré plus de quatre heures.
Les magistrats ont déclaré le ministre et le secrétaire d’État en état d’arrestation, affirmant qu’il s’agissait d’une mesure appliquée pour ne pas compromettre l’enquête en cours.
Les deux responsables gouvernementaux ont été transportés dans un véhicule vers les cellules du PJ Picket Service, situées à côté du marché de Bandim.