dimanche, 20 juillet 2025 09:43

Tunisie : Un Sénégalais meurt à Sfax suite à une négligence médicale et au refus des hôpitaux

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Atlanticactu/ Hassan Barry/ Saliou Ndong

Hassan Barry est décédé à Sfax, en Tunisie, à la suite d’une négligence médicale. Après avoir été malade pendant quatre jours, il a été transféré d’un hôpital à un autre avant de succomber. L’ONG RefugeesLybia/Sfax a dénoncé cette tragédie, survenue dans des conditions inhumaines, en alertant la police et les services d’ambulance de Sfax, mais ceux-ci sont restés silencieux face à la situation.

La communauté sénégalaise en Tunisie est en deuil, selon le journal Les Échos.

Hassan Barry, un migrant parmi tant d’autres, avait entrepris un périple risqué dans l’espoir de trouver un refuge et des opportunités dans un pays étranger. Un rêve brisé en raison des systèmes de santé des pays d’accueil, souvent marqués par des préjugés et des inégalités. À l’âge de 27 ans, il a contracté une maladie il y a quatre jours et est décédé tragiquement en fin d’après-midi, à 18 heures. Cette situation fait écho au décès récent d’Ibrahim Jallow, un Guinéen. Hassan a été refusé à plusieurs reprises par les hôpitaux de Sfax, malgré l’urgence de son état.

« L’une des réalités cruelles de la vie des migrants en Tunisie : quand nous mourons, nous sommes enterrés dans des lieux anonymes, loin de nos familles, sans dignité ni reconnaissance de notre humanité », a déclaré l’ONG RefugeesLybia/Sfax.

Arrivé dans un centre d’accueil, Hassan a rapidement développé des symptômes graves. Malgré ses nombreuses plaintes, il n’a pas reçu les soins nécessaires. Les délais d’attente pour consulter un médecin étaient interminables et les ressources médicales insuffisantes.

Face au manque de réponse des autorités, l’ONG RefugeesLybia/Sfax exige une enquête approfondie sur cette affaire.

« Nous avons contacté la police et les services d’ambulance de Sfax, mais aucun de nos appels n’a été pris en compte. Si quelqu’un connaît la famille d’Hassan Barry au Sénégal, qu’il la contacte pour lui annoncer sa mort. Sa vie a été écourtée et sa famille mérite de connaître la vérité », a souligné l’ONG dans une publication, reprise par Les Échos.

La mort de ce migrant devrait être un signal d’alarme pour les gouvernements et les organisations humanitaires, afin d’améliorer l’accès aux soins pour les populations vulnérables.

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