vendredi, 19 avril 2024 16:36

Trafic international de drogue : un Narco espagnol recherché par Interpol, est arrêté en Guinée Bissau

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@Atlanticactu.com – « Depuis que je suis président, le trafic de drogue est banni en Guinée Bissau ». Ces propos du « général » Umaru Embalò prononcés il y’a quelques heures devant un parterre de journalistes, sont démentis par l’arrestation d’un des plus grands trafiquants de drogue. Un citoyen espagnol, recherché depuis trois ans par Interpol pour implication présumée dans un trafic de drogue, a été arrêté le week-end dernier en Guinée-Bissau.

L’homme dont l’identité n’a pas été révélée, est âgé de 55 ans, se trouve au niveau de la prison centrale de Bissau en attente de est sous les verrous son extradition vers son pays d’origine. Après l’arrestation et le jugement des trafiquants arrêtés sous le magistère de l’ancien président José Mario Vaz, la police judiciaire vient de s’illustrer de fort belle manière en mettant la main sur l’homme recherché.

L’homme qui il y’a quelques quinze mois, vivait au Sénégal où il avait investi dans l’immobilier et la restauration, a décidé de s’installer en Guinée Bissau quand Umaru Embalò a été installé à la tête du pays. Se sachant activement recherché par Interpol France et que sa planque dakaroise n’était plus sûre, l’homme âgé de 55 ans s’était résolu à s’installer dans l’archipel des Bijagos, au large de la Guinée-Bissau, pour échapper aux radars.

Selon des sources proches de la police judiciaire, l’homme qui vivait avec sa compagne, avait également investi dans le tourisme et, avait réussi à tisser d’excellents rapports avec les autochtones. C’est justement ces largesses auprès des populations qui le trahiront d’où l’étonnement des populations quand les éléments de la police judiciaire procéderont à son arrestation. Il a par la suite été acheminé à Bissau pour être présenté à un juge. Si cela se concrétise, il serait le premier trafiquant arrêté et remis à la justice de son pays. 

Pour rappel, il y’a quelques mois, plusieurs trafiquants de différentes nationalités – des Colombiens, des Vénézuéliens, des Sénégalais et des Nigériens notamment –, arrêtés en septembre 2019 et dont certains sont condamnés à 14 ans de prison ferme, purgent leur peine dans une prison construite par l’ONUDC, l’Office des Nations unies contre les drogues et le crime, qui lutte contre le trafic en Afrique centrale et de l’ouest. 

 

 

 

Avec RFI 

 

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