Basée en France, à Lyon, son rôle est d’aider les polices à lutter contre le crime à travers les frontières. Explications.
La création d’Interpol date de 1923. Elle porte alors le nom de Commission internationale de police criminelle, puis devient Interpol en 1956.
L’organisation fait le lien entre les polices de 190 pays membres. Elle possède des bureaux régionaux et a des représentants auprès de l’ONU et de l’Union européenne.
Chaque membre contribue à son budget opérationnel et dispose d’un bureau central national pour faire le lien avec l’organisation.
Interpol a des outils spécifiques pour ses missions, qui portent essentiellement sur la lutte anti-terroriste, contre le crime organisé, les crimes contre l’environnement, la piraterie maritime, le trafic d’êtres humains, et la cybercriminalité.
Notices jaunes et rouges
Un réseau de communications ultra-sécurisé, sorte d’internet privé à usage exclusif des polices, permet de faire des recherches dans la base de données mondiale d’Interpol, de comparer des fichiers d’empreintes ou d’ADN.
Interpol repose aussi sur un système d’alertes et de notices utilisées pour activer la coopération policière internationale et partager des informations. Les notices portent des couleurs différentes, en fonction de leur nature.
Les notices jaunes sont par exemple émises pour aider à localiser des personnes disparues et les rouges pour traquer les criminels ou suspects les plus recherchés.