Tentative d’assassinat de Ousmane SONKO, le PG Ibrahima BAKHOUM « trahit » le secret médical

Sénégal

Atlanticactu Dakar Birama Thior

Le procureur général, Ibrahima Bakhoum, dans son point de presse de ce mardi, s’est appesanti sur l’enquête ouverte sur la présumée tentative d’assassinat sur Ousmane Sonko. Il a révélé les conclusions de l’enquête. Le Procureur général est monté au créneau, ce mardi 28 mars, pour lever un coin du voile sur la « tentative d’assassinat » du leader de Pastef Ousmane Sonko.

Ibrahima Bakhoum s’est épanché, sans ambages, sur l’enquête menée à la suite de la déclaration de l’accusateur de Mame Mbaye Niang. Celle-ci a, d’emblée, visé le sieur Yarga Sy, « identifié  grâce à l’exploitation des vidéos« . Selon le procureur général, ce « proche » de Ousmane Sonko qui venait, le 16 mars dernier, de Mbour « pour des activités professionnelles« , a confirmé en cours d’audition qu’il a versé du vinaigre sur son écharpe de couleur verte, jaune, rouge, qu’il a remise à l’Opposant pour l’aider à mieux respirer. Il ajoute que les prélèvements effectués pour déterminer la nocivité du produit sont revenus négatifs.

Dans le cadre de la progression de l’enquête, poursuit Ibrahima Bakhoum, une réquisition a été adressée au laboratoire Bio 24 où des prélèvements auraient été demandés sur la nature du produit qui aurait été versé sur cette écharpe  et dont l’utilisation par Ousmane Sonko aurait altéré sa santé. « Résultats négatifs. Aucune pièce contenant un quelconque liquide ne l’a été produite en vue de prélèvement pour identifier la nature du produit contenu dans ce liquide« , a-t-il notamment déclaré.

Cela fait, l’enquête s’est ensuite intéressée au corps médical qui a eu à examiner le leader du Pastef Ousmane Sonko. Et dire que le Dr Cissé (Ndlr : Ousmane ) a été formel en disant que son intervention s’est juste limitée, à sa demande, à prendre l’opposant de son domicile à la clinique Suma Assistance et sur instruction du Dr Babacar Niang, de l’installer à la Suite qui est au deuxième étage.

Selon le procureur général, M. Cissé a été péremptoire arguant qu’il n’a pris aucun acte médical pour déterminer la nature des pathologies dont souffrait Ousmane Sonko. Ibrahima Bakhoum ajoute que le Dr Diallo, entendu, a également laisser entendre qu’il n’a posé aucun acte médical sur la personne de Ousmane Sonko.