@Atlanticactu.com – Les réactions sur le refus du député Ousmane Sonko de signer une quelconque Charte de non-violences proposée par le Cadre unitaire des dignitaires religieux, fusent de partout. Après Alioune Tine d’AfricaJom Center qui demande au leader de Pastef d’être plus démocrate, c’est au tour de l’ancien directeur général de la Lonase sous le régime d’Abdoulaye Wade qui s’illustre dans ce tir groupé. Baïla Wane considère qu’Ousmane Sonko a déchiré le Ndigueul du Khalife général des Mourides qui, en mars dernier, avait réussi à circonscrire les émeutes générales des suites de l’affaire Sweet Beauté.
Perdu de vue depuis des lustres, Baïla WANE sort du bois pour tacler le leader de Pastef. Selon lui, Ousmane SONKO exerce la violence et foule aux pieds les lois de la République en prenant « la population comme des masses moutonnières qu’il peut mener où il veut ». Et sa récente déclaration de ne point signer une charte de non violence montre à suffisance, selon Baïla WANE, qu’il est « un leader anthropophage qui consomme ses propres militants en les engageant dans ses problèmes personnels ».
« le président du parti Patriotes Africains du Sénégal pour le Travail, l’Ethique et la Fraternité (PASTEF) n’a pas tenu sa promesse faite aux guides religieux à la suite des évènements du mois de mars. », selon l’ancien Directeur général de la Loterie Nationale Sénégalaise (LONASE) qui a transhumé au lendemain de la débâcle des WADE.
« La déclaration, je la trouve très malheureuse. Le Sénégal aspire à une paix sociale. Nos khalifes généraux ont demandé à ce qu’on cultive la paix plutôt que la violence. Je suis effaré d’entendre SONKO qui était aux côtés de Serigne Mountakha prendre une telle position. C’est allé à l’encontre du ndiguel de Serigne Mountakha. Mais il y a des leaders qu’on appelle leaders anthropophages. La confiance repose entre l’audace, la compétence et l’intégrité », déclare l’ancien responsable du PDS.
Comme une lessiveuse, Baïla Wane s’en prend à ceux qui désignent le pouvoir comme le responsable des violences constatées ces derniers mois et estime que dans un Etat de droit, on applique le droit. Dès lors « c’est une violence normale car elle appartient à L’Etat. L’Etat doit mettre des garde-fous », indique-t-il.
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