@Atlanticactu.com – Alors que la période préélectorale s’annonce rude pour les populations avec les violences notées depuis le mois de mars, les grèves de enseignants et des transports risque de rajouter une couche à l’inquiétude. Pour ceux qui doutaient de la réussite desdites grèves, les parents d’élèves qui ont amené leurs enfants à l’école ont vite déchanté face à l’ampleur du mouvement de grève décrété par le Cusems.
Après le débrayage hier mardi 30 novembre, une grève générale est décrétée ce mercredi 1er décembre. C’est le mot d’ordre décrété par le Cadre unitaire Syndical des enseignants du moyen-secondaire (CUSEMS) pour exiger la correction du système de rémunération et le respect du protocole d’accord paraphé avec le gouvernement du Sénégal.
Si la grève du Cusems a réussi, celle des transports n’y est pas étrangère dans la mesure où sur l’ensemble du territoire, les déplacements des usagers se font pour la plupart à dos de cheval. Pour une première journée, les partisans de Diallo Niang, Secrétaire général du syndicat des Gros porteurs, ont tapé un grand coup.
Ces enseignants comptent boycotter toutes les évaluations, comme les corrections et les surveillances des évaluations. La grève qui a surpris beaucoup de parents d’élèves qui ont souffert aussi du mouvement très suivi des transporteurs qui a paralysé littéralement la mobilité des citoyens.
Abdoulaye Ndoye rappelle que le système scolaire n’a pas connu de perturbation durant deux années parce que les enseignants ont été responsables.
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