samedi, 21 septembre 2024 01:00

Savoie : Manifestation contre le Lyon-Turin « Sept blessés chez les forces de l’ordre, un côté des manifestants »

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Atlanticactu / Savoie / Marie Pierre Dupuy
De violents heurts ont éclaté entre forces de l’ordre et opposants au chantier de la ligne ferroviaire Lyon-Turin. Malgré l’interdiction de manifester et une forte présence policière, plus de 3 000 opposants à la ligne ferroviaire grande vitesse Lyon-Turin se sont rassemblés dans la vallée de la Maurienne, dans le département de la Savoie.
Environ 3000 manifestants opposés au projet d’une nouvelle ligne ferroviaire entre Lyon et Turin ont été repoussés par les forces de l’ordre après s’être introduits sur l’autoroute A43 en traversant une rivière, à hauteur de Saint-Rémy-de-Maurienne (Savoie), samedi 17 juin. La circulation, interrompue entre Aiton et Saint-Jean-de-Maurienne, va reprendre de façon « imminente », affirmait le préfet de Savoie, François Ravier, à 18h30. La majorité des participants au cortège, empêchés de se diriger vers Saint-Jean-de-Maurienne, ont rebroussé chemin vers leur campement à La Chapelle. Ce direct est désormais terminé.
Des heurts et des blessés légers ont été dénombrés alors que le cortège était bloqué par les forces de l’ordre sur une route départementale, un groupe d’environ 300 manifestants « s’est constitué en black bloc » et a jeté des projectiles en direction des forces de l’ordre, qui ont employé des gaz lacrymogènes pour les repousser, a expliqué le préfet. Une observation confirmée par les journalistes sur place. Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a rendu hommage à douze gendarmes blessés. Plus tôt, le préfet avait également fait état d’un manifestant légèrement touché. France 3 évoquait dans l’après-midi une vingtaine d’autres manifestants blessés repartis en direction du camp de base des opposants.
Les organisateurs ont revendiqué plus de 4 000 participants dans le cortège, parti de La Chapelle, peu avant 13 heures. Le ministère de l’Intérieur a évoqué de son côté  « plus de 3 000 manifestants ». La députée Mathilde Panot, patronne du groupe La France insoumise à l’Assemblée, était présente dans le cortège avant les incidents, aux côtés de plusieurs élus écologistes et insoumis.
Le cortège est parti dans le calme en milieu de journée à l’appel d’une dizaine d’organisations, dont les Soulèvements de la Terre, menacés de dissolution par le ministère de l’Intérieur, et les No-Tav italiens, mobilisés contre un chantier « pharaonique » jugé « néfaste » pour l’environnement.

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