@Atlanticactu.com — Réunis à Oyo (Congo-Brazzaville), samedi, en mini-sommet des pays des Grands Lacs sur la paix et la sécurité régionale, les 4 chefs d’État – Yoweri Museveni de l’Ouganda, Faure Gnassingbé du Togo, Félix Tshisekedi de la RDC et Denis Sassou Nguesso – ont condamné les coups d’Etat qui ont secoué le Mali, la Guinée et le Burkina Faso, où des militaires ont pris le pouvoir, ouvrant la voie à des transitions.
Selon le communiqué final de cette rencontre dont les échanges ont porté essentiellement sur l’évolution de la situation politique et sécuritaire dans les régions des Grands Lacs, d’Afrique Centrale et d’Afrique de l’Ouest, les quatre chefs d’Etat « ont réitéré leur soutien total à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), dans le cadre des mesures prises à l’endroit du Mali, de la Guinée et du Burkina Faso ».
En l’espace de 18 mois, les coups d’Etat militaires se sont enchaînés en Afrique de l’ouest. Après le Mali où le colonel Assimi Goita trône à la tête du pays, la Guinée présidée par le colonel Mamadi Doumbouya, c’est le tour du Burkina Faso où le colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba est le nouvel homme fort. Une situation inquiétante pour la Cédéao qui, malgré les condamnations et les sanctions, semble bien impuissante à enrayer ce phénomène.