La France vient de modifier sa cartographie de vigilance dans la bande sahélo-saharienne en Afrique précisant que désormais « aucune zone ne peut plus désormais être considérée comme totalement sûre » dans cette région.

Selon un communiqué rendu public par la diplomatie française en date du 15 août, il est « formellement déconseillé de se rendre dans les zones rouges au Mali, au Niger, en Mauritanie mais aussi dans l’ensemble des zones rouges des pays frontaliers ».

Sur la carte illustrant le communiqué, sont placés en zone rouge : le Niger en entier, la quasi-totalité du territoire malien (à l’exception de la région de Bamako), la moitié orientale de la Mauritanie, le la région du nord-est du Nigeria, de grandes étendues autour des frontières du Burkina Faso, les zones frontalières du Tchad, ainsi que la moitié orientale de la République centrafricaine et l’Extrême nord du Cameroun.

Dans ces régions, il est formellement déconseillé de s’y rendre, pour des raisons de sécurité.

Plusieurs autres régions sont mises en couleur orange, notamment la quasi-totalité du Tchad et du Nigeria, un cercle en forme ovale dans le centre du Burkina Faso, ainsi que la partie occidentale de la Centrafrique.

Plusieurs autres pays sont mis en couleur jaune, nécessitant une « vigilance renforcée », à l’instar du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Libéria, du Togo, du Bénin et du Cameroun.

Par ailleurs, aucun pays et aucune zone n’a été mise en vert (vigilance normale) dans cette région.

Cette révision de la cartographie de vigilance, destinée principalement aux touristes, coopérants et humanitaires, intervient quelques jours après l’assassinat, le 9 août, de 6 humanitaires français au Niger, ainsi que deux guides nigériens.

Ils travaillaient pour l’ONG Acted.
ATLANTICACTU/AA.

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