Le renouvellement du bureau de la section communale du Pds a fait renaître les démons de la division au sein du PDS. L’un des camps est monté au créneau pour dénoncer la désignation de certains membres et accusent Saliou Dieng et Nfamara Senghor.
Le torchon brûle au sein du Parti Démocratique Sénégalais (Pds) de la section communale . En effet, tout est parti de l’assemblée générale portant sur le renouvellement du bureau de la section communale de la dite formation qui avait de dispute et de tension à cause d’un manque de consensus sur l’élection de certains postes dont le secrétaire général.
Ayant écho d’une décision radicale relative à la désignation de certaines personnes à des postes clés sans consensus de l’assemblée générale, un des camps était ce mercredi face à la presse pour informer les instances du parti de cette décision, de même que l’opinion nationale et internationale.
À la tête de ce collectif, Badou Ndour a indiqué que le choix de ces personnes ne peut être accepté à la base, compte tenu du « non respect des textes de leur parti et de l’impopularité de ces dernières qui n’avaient pas présenté de secteurs lors de cette assemblée générale ». « Comment peut-on prétendre participer à cette élection sans secteur? Et en plus, certains se permettent de faire du parachutage au vu et au su de tout le monde. Cela ne passera pas! », a-t-il martelé.
« Nous savons que le président Abdoulaye Wade n’est pas au courant, ainsi que notre candidat le président Karim Meissa Wade pour qui nous avions initié une pétition pour demander son retour au Sénégal et sa participation à l’élection présidentielle de 2024 . Au delà des pétitions il y avait d’autres formes de combats tout ça pour le retour de l’homme à la solution aux problématiques que le pays fait face depuis l’arrivée de Macky Sall à la tête du pays a-t-il ajouté. Avant de poursuivre : « Ce bureau ne sera pas accepté tant qu’on nous refuse une assemblée générale élective. À Kaolack, il y a toujours eu un bureau parallèle à cause de cette injustice. De notre côté, nous n’écartons rien mais pour l’instant nous souhaitons qu’on aille vers une élection plus organisée.