Au quatrième du procès en destitution visant Donald Trump, la défense de l’ancien président a répondu aux procureurs démocrates en diffusant des vidéos éditées montrant toutes les figures du parti démocrate utilisant le terme « se battre », ainsi que des propos « menaçants ».
C’est une réponse directe aux images choc projetées par les procureurs démocrates, qui montraient le discours du président devant les manifestants réunis à Washington puis les images des manifestants entrant de force au Capitole. Ce vendredi, au quatrième jour du procès de l’ancien président, les avocats de Donald Trump ont à leur tour dégainé des vidéos soigneusement éditées, pour dénoncer « l’hypocrisie »de ses accusateurs démocrates.
Les défenseurs du milliardaire républicain ont ainsi diffusé dans l’enceinte du Sénat plusieurs montages, dont l’un d’une dizaine de minutes, montrant toutes les figures du parti démocrate, tels que le président Joe Biden, la vice-présidente Kamala Harris, plusieurs sénateurs et les élus de la Chambre qui servent de procureurs dans le procès, utilisant le terme « se battre ». Depuis mardi, Donald Trump est jugé au Sénat pour « incitation à l’insurrection ».
Les propos de Trump, de « la rhétorique politique ordinaire »
Une rhétorique politique ordinaire devenue « excessive » pour Michael van der Veen, l’avocat de Donald Trump, qui a toutefois indiqué qu’elle était protégée par le premier amendement de la Constitution qui garantit la liberté d’expression. Me Michael van der Veen a également jugé que les poursuites contre son client étaient « absurdes » et « injustes ».
Trump sera-t-il acquitté dès ce week-end ?
Les avocats de Donald Trump ont ensuite achevé l’exposé de la défense de l’ex-président américain, en dénonçant un procès au Sénat des Etats-Unis qui a pour objectif d’« éliminer un adversaire politique ». Bruce Castor, dernier des trois avocats de la défense à s’exprimer, a affirmé que l’objectif du procès était « de bannir 75 millions d’électeurs et de criminaliser les opinions politiques ». Dans ce procès, le milliardaire a toutes les chances d’être acquitté, peut-être dès ce week-end, la Constitution imposant une majorité des deux tiers, quasi inatteignable, pour un verdict de culpabilité.