Comme l’avait annoncé votre site préféré Atlanticactu.com le mercredi 13 Novembre courant quelques heures avant la confrontation entre Zakiroulahi SOW et l’Officier de la gendarmerie, une liberté provisoire a été accordée au Colonel Cheikh SARR citée dans l’affaire d’escroquerie foncière portant sur 1,2 milliards commis par Papa Doro GAYE. Une liberté provisoire qui suscite moult interrogations de certains penalistes sidérés par la dextérité de la procédure.
Pour rappel, c’est à la suite de la confrontation dans le cabinet du juge du 3ᵉ cabinet le jeudi 14 Novembre que les avocats du Colonel Cheikh SARR avaient introduit une demande de liberté provisoire. Une demande apparemment traitée en mode Fast Track quand on sait que les délais en pareille situation courent sur 17 jours détaillés comme suit (2 jours accordés au magistrat instructeur pour statuer et transmettre au Parquet pour avis qui dispose de 10 jours. Après transmission au Juge d’instruction après avis du Parquet, le magistrat dispose de 7 jours pour rendre sa décision).
Bizarrement dans le cas du Colonel Cheikh SARR, la procédure a connu un coup d’accélérateur et en l’espace de 3 jours, le Colonel de la gendarmerie Cheikh SARR. Inculpé pour complicité d’escroquerie dans l’affaire opposant Papa Dora GAYE à Zakiloulahi SOW, a obtenu sa mise en liberté provisoire ce samedi,
Si les proches de Cheikh SARR ont sabré le champagne pour célébrer sa libération, il en est autrement pour certains observateurs de l’actualité judiciaire. Ces derniers regrettent que les pratiques d’antan dans la Justice reviennent au galop malgré le fameux slogan Jub Jubeul JUBANTI du président Bassirou Diomaye FAYE qui avait promis aux sénégalais une justice indépendante.