Les Nations Unies ont annoncé, mardi, que plus de 70 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessés dans des affrontements qui ont opposé l’armée à des éléments armés au Soudan du Sud.

Stéphane Dujarric, porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a souligné que plus de 70 personnes ont été tuées et des dizaines ont été blessés dans des affrontements ayant opposé l’armée du Soudan du Sud à des éléments armés dans la zone de Tonj (centre).

« La Mission de maintien de paix relevant des Nations Unies dans le Soudan du Sud a indiqué que les actes de violence se sont enclenchés à la suite d’un différend qui a éclaté sur l’opération de désarmement en cours dans la région », a précisé le porte-parole onusien.

Et Dujarric de poursuivre « Au cours des affrontements, le marché local du district de Romitch a été pillé et certains locaux de commerce ont été complètement incendiés et de nombreux enfants et femmes ont pris la fuite pour sauver leurs vies ».

Le porte-parole de Guterres a ajouté qu’une patrouille de la Mission de maintien de la paix de l’ONU a été dépêchée sur les lieux pour évaluer la situation sécuritaire.

Dujarric a affirmé que la Mission onusienne au Soudan du Sud exhorte l’ensemble des parties impliquées dans les actes de violence à « jeter leurs armes et à reprendre le calme dans l’intérêt de leurs communautés ».

La Mission est en contact, a-t-il relevé, avec les chefs politiques et les leaders des communautés, et soutient la réconciliation locale et les efforts consentis pour la paix, afin d’empêcher la propagation du conflit.

Après un premier accord qui avait mis fin au conflit en 2013, le gouvernement national, formé cette année, a lancé une opération de désarmement dans la province de Tonj, au courant du mois de juillet écoulé, indiquant que ce sont les milices armées qui incitent à la violence entre les différents groupes et communautés de la région.

Au mois de février dernier, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir, et le chef de l’opposition, Riek Machar, avaient annoncé la formation d’un gouvernement transitoire pour une période de trois, ainsi que la fin de la guerre civile qui a secoué le pays pendant plusieurs années. Machar avait prêté le serment constitutionnel, devenant en vertu de l’accord, le premier vice-président de Salva Kiir.

ATLANTICACTU/AA

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