Plusieurs soldats ont été tués dans une attaque terroriste contre un camp militaire près de la frontière du Mali ce lundi soir, selon plusieurs sources concordantes.
L’attaque d’une rare violence, a occasionné non seulement la mort de soldats mais, un important lot de matériel dont des armes et des véhicules, ont été également emportés par des assaillants lourdement armés.
Cette attaque considérée comme terroriste a été menée contre le camp militaire d’Inatès dans la région de Tillabéri, dans l’ouest du Niger, près de la frontalière du Mali. Des hommes armés ont lancé lundi une importante attaque à l’aide de «véhicules kamikazes».
L’attaque a été menée avec «deux véhicules kamikazes appuyés par des bandits à motos», a affirmé à Atlanticactu.com une source sécuritaire nigérienne. C’est dans cette même zone que 18 combattants du groupe Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) ont été tués lors d’une opération conjointe des forces armées nigériennes, françaises et américaines menée du 8 au 18 juin dans l’ouest du Niger. L’opération conjointe s’était déroulée dans la région frontalière nord de Tongo Tongo où est actif un groupe de l’EIGS impliqué dans l’embuscade du 14 mai 2019 qui avait coûté la vie à 28 soldats nigériens, avait alors souligné le gouvernement nigérien.
Cette attaque survient au moment où Niamey accueille cette semaine (4 au 8 juillet) un sommet de l’Union africaine (UA) qui doit réunir une cinquantaine de chefs d’Etat. La capitale nigérienne, déjà habituellement fortement militarisée, fait l’objet d’un déploiement de forces spéciales en vue de cet événement que les autorités considèrent comme important pour l’image du pays.
« Un camp militaire de Forces armées nigériennes (FAN) a été prise à partie par des terroristes lourdement armés dans une attaque complexe à base d’engins explosifs improvisés », a indiqué la source qui faisait état de 17 tués, 6 blessés et 11 portés disparus. Mais, le ministère de la Défense a tardivement donné un bilan officiel de 28 morts.
À quelques jours du Sommet de l’Union Africaine qui se tient à Niamey, cette attaque n’est pas pour arranger les choses.
Cette attaque survient au moment où Niamey accueille cette semaine (4 au 8 juillet) un sommet de l’Union africaine (UA) qui doit réunir une cinquantaine de chefs d’Etat. La capitale nigérienne, déjà habituellement fortement militarisée, fait l’objet d’un déploiement de forces spéciales en vue de cet événement que les autorités considèrent comme important pour l’image du pays.