«Le choix des dirigeants de la transition ne doit être une course contre la montre », a indiqué Issa Kao Djim, membre du comité stratégique du M5-RPF, soulignant qu’il n’est pas nécessaire à l’organisation sous régionale de mettre la pression sur les maliens.
D’après le responsable du mouvement de 5 juin, « il revient au peuple souverain du Mali de choisir ses dirigeants à l’issue des concertations nationales ». Il va sans dire que même si les maliens sont pour une transition dans le pays, ils voudraient cependant, avoir la latitude de la mettre en place sans pression.
Pour rappel, les militaires ont organisé des pourparlers avec les partis politiques, les groupes armés et la société civile le weekend dernier. Vendredi, la Cédéao a accentué la pression sur les militaires en exigeant un retour du pouvoir civil d’ici 12 mois, condition à une levée des sanctions.