lundi, 29 avril 2024 19:17

MALI : fin du procès des 46 militaires ivoiriens, le verdict attendu pendant les prochaines heures

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Mali
Atlanticactu / Bamako/ Karim Koulibaly
La Cour d’Assises Spéciale qui s’est penchée sur l’affaire des militaires ivoiriens arrêtés en juillet dernier à l’aéroport international Modibo KEÏTA et, soupçonnés d’être des mercenaires par les autorités maliennes, vient de prendre fin.Le procès qui s’est ouvert jeudi 29 décembre 2022 à Bamako, s’est tenu à huis clos et sous haute surveillance. Selon des sources judiciaires, le verdict est attendu dans les prochaines heures.
En attendant le verdict qui devrait survenir dans les prochaines heures, le procès des 46 militaires ivoiriens, s’est terminé ce vendredi 30 décembre 2022, a appris l’AFP de source judiciaire et auprès d’un avocat de la défense.
« L’audience de vendredi est terminée. La Cour s’est retirée pour délibérer », a affirmé la source judiciaire à l’AFP. « Nous avons terminé nos plaidoiries […] Nous attendons la décision de la Cour », a confirmé un avocat des militaires ivoiriens.
Le procès s’est déroulé à huis clos et sous haute surveillance des forces de sécurité, selon un journaliste de l’AFP. Rien n’a filtré sur le déroulé du procès.
Bisbilles entre Bamako et Abidjan que le prochain verdict pourrait résoudre en passant d’une « prise d’otage » à un « malentendu »
Ce procès intervient avant l’ultimatum fixé au 1er janvier 2023 par les chefs d’État ouest-africains à la junte malienne pour libérer les 46 militaires et une semaine après que le ministre ivoirien de la Défense a assuré que l’affaire était « en voie de résolution » après une visite officielle à Bamako.
Il y a une semaine, la rencontre à Bamako entre les autorités des deux pays s’est déroulée dans un esprit « fraternel » et s’est conclue par la signature d’un mémorandum.
Le contenu des discussions concernant les militaires ivoiriens n’a pas été rendu public, mais le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop a parlé devant la presse d’un « incident malheureux », tandis que le ministre ivoirien de la Défense a évoqué un « malentendu ». Des termes bien éloignés de ceux de « prise d’otage » et « mercenaires » employés par les deux parties depuis plusieurs mois.

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