jeudi, 25 avril 2024 06:47

MALI : Affaire des 46 soldats Ivoiriens arrêtés, le président Assimi Goita souhaite une solution mais…

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Après la libération pour raisons humanitaires de 3 soldates parmi les 49  militaires Ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako, la junte au pouvoir semble ouverte à une solution apaisée comme préconisée par le négociateur togolais. Mais, Bamako qui émet sur la même longueur d’ondes, met sur la table la fin de l’asile que le président Alassane Ouattara accorde à des personnes recherchées et pour la plupart des opposants au gouvernement de transition.
Le président malien souhaite une solution mutuellement bénéfique pour mettre fin à la querelle diplomatique concernant 46 soldats ivoiriens détenus au Mali, notant que la Côte d’Ivoire a accordé l’asile à des personnalités politiques recherchées par sa junte, a annoncé samedi la télévision d’Etat.
Les soldats ivoiriens ont été détenus à l’aéroport international du Mali dans la capitale, Bamako, le 10 juillet. La junte malienne a déclaré qu’ils étaient arrivés par avion sans autorisation et qu’ils étaient considérés comme des mercenaires.
La Côte d’Ivoire, qui a demandé à plusieurs reprises leur libération, affirme que les soldats avaient été déployés dans le cadre d’un contrat de soutien sécuritaire et logistique signé avec la mission de maintien de la paix de l’ONU au Mali.
Le président Assimi Goita qui n’est pas opposé à une solution entre les deux pays,  « a fait savoir qu’au moment où la Côte d’Ivoire demande la libération de ses militaires, elle continue de servir d’asile politique à certaines personnalités politiques maliennes qui font l’objet d’un mandat d’arrêt international ».
La junte de Goita est arrivée au pouvoir par un coup d’État il y a deux ans, renversant l’ancien président Ibrahim Boubacar Keita, dont le fils Karim est en Côte d’Ivoire avec les anciens ministres du gouvernement Tienan Coulibaly et Igor Diarra.
Depuis leur arrivée au pouvoir, les autorités de transition du Mali ont remis en cause les accords de défense avec la France ainsi que d’autres partenaires qui n’ont voulu se plier aux nouvelles directives. Les puissances occidentales accusent surtout la transition d’avoir accordé à la société privée Russe Wagner de prendre partie dans la lutte contre le terrorisme.
Atlanticactu.com

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