L’ancien directeur général du COUD et actuel ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation donne un satisfecit aux autorités de l’université Cheikh Anta Diop sur l’exclusion de certains étudiants. Le « Thierno de Ndioum » précise qu’il en sera ainsi désormais.
Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation a été interpellé, lors de sa visite sur le chantier de l’Université Amadou Makhtar Mbow, sur le cas des étudiants sanctionnés par le conseil de discipline de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Mais d’emblée, Cheikh Oumar Hann a fait comprendre qu’il n’a pas grand-chose à dire sur cette décision. « Je n’ai pas de compétence là-dessus et je n’ai, non plus, le droit de me prononcer sur une décision académique, prise par une instance académique comme le conseil de discipline de l’Université. Je n’ai pas de position à prendre sur cette question ».
Toutefois, le Mesri estime « qu’il y a eu un fonctionnement normal. L’université Cheikh Anta Diop a fonctionné normalement sur cette question. Elle joué son rôle, comme l’a suggéré le gouvernement. La violence ne doit pas s’exercer dans l’espace universitaire. C’est inacceptable ».
Pour le ‘’thierno de Ndioum’’, il est hors de question de cautionner les actes des étudiants. D’après lui, ce qui est également incompréhensible, c’est que « les gens se prononcent sur la fin d’une procédure qui a été enclenchée suite à des violences exercées par des étudiants dans l’enceinte de l’université ».
Et le ministre d’ajouter : « la transmission du savoir ne peut se faire que dans la paix. Et avec les franchises universitaires, même la violence verbale ne saurait être cautionnée. L’université a la compétence de s’autoréguler elle-même. On a vu ces dernières années, que pour un oui ou un non, les étudiants les étudiants contestent avec violence, parfois ça se passe sur la voie publique ».
Cheikh Oumar Hann souligne, pour s’en désoler, la propension qu’ont les étudiants à tout saccager. Et de son avis, ils ont poussé le bouchon très loin en s’attaquant au corps professoral. « Les sanctions sont bien méritées. Il n’y a pas d’excuse à leurs actes », conclut-il.
Avec Actusen