vendredi, 22 novembre 2024 21:40

LE PROCHAIN MAGAL TOUBA DANS UN CONTEXTE DE COVID FAIT LA UNE DES JOURNAUX

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Dakar, 29 juil (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS traitent de plusieurs sujets, la décision de maintenir le magal de Touba, édition 2021, malgré la Covid-19, comptant parmi les plus en vue.

« Comme l’année dernière, Touba a décidé de célébrer le grand magal de Touba en dépit de la flambée des cas liés au nouveau coronavirus et au viarant Delta », annonce Le mandat.
« Malgré la 3e vague, Touba maintient le magal », renchérit Vox Populi, avant de citer le porte-parole du khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre, qui « appelle à respecter les gestes barrières ».

« Nous avons la ferme conviction que le magal ne va pas occasionner une propagation de la maladie », a-t-il déclaré dans d’autres propos rapportés par le même journal, ajoutant : « Seul Dieu sait pourquoi il a amené cette pandémie dans le monde et pourquoi il n’a pas encore décrété sa fin ».

Le Soleil relève que lors d’un comité régional de développement (CRD) tenue mercredi sur cette question, à Diourbel, « la flambée des cas de Covid-19 et l’hivernage se sont ajoutés aux questions habituellement abordés ».

« Touba +InVariant+ sur son magal » que la communauté mouride compte célébrer malgré la présence du Covid-19 au Sénégal, selon Walfquotidien. « La virulence » du viarant Delta « n’y peut rien », Touba « tient à son magal », affiche Tribune.

Le journal Le Quotidien note tout de même que « Serigne Bass Abdou Khadre prie pour un magal sans incident sanitaire ». « Cette année comme l’année dernière d’ailleurs, le magal sera célébré le 26 septembre 2021 avec le respect des mesures barrières », tente de rassurer le quotidien Kiritik’.

« +Venir au magal même si on peut y laisser la vie+, les mourides ne rechignent pas pour exécuter un ndigël de Serigne Touba, souffle-t-on dans le cercle des irréductibles de Khadim Rassoul », ajoute le même journal.

Il signale que le cachet spirituel « exceptionnel que revêt le 18 safar pour la communauté mouride et son importance dans le calendrier musulman au Sénégal font que plusieurs millions de fidèles convergent chaque année » vers la cité religieuse de Touba pour le magal.

« Le volet économique, n’en parlons pas, est un pilier économique inestimable pour les talibés et leurs activités », ajoute Kritik’. Source A se veut léger face à cette question d’une importance fondamentale. « Touba connaît pas peur », affiche ce journal.

Il reste que la cité religieuse va devoir faire face à un « challenge », selon L’Info. Aussi 180 postes médicaux ont-ils été mis en place, de même, 5760 agents de santé ont été déployés, sans compter les rappels portant sur le nécessaire respect des gestes barrières, indique ce journal.

Plusieurs quotidiens traitent parallèlement de la ruée constatée ces derniers jours vers les centres de vaccination. « La peur au ventre, les populations sont massivement sorties se faire vacciner après la réception du vaccin Johnson&Johnson », écrit Le Quotidien.

« En invitant les populations à se rendre massivement dans les centres de santé pour prendre leur dose afin de se protéger contre la Covid-19 alors qu’elles ne disposent pas de suffisamment de vaccins », les autorités sanitaires « sont en train de créer l’effet contraire » de ce qu’elles attendent, estime Walfquotidien.

Selon ce journal, les structures sanitaires, prises d’assaut « par des milliers de Sénégalais », « risquent d’être des sites de propagation du virus ». Comme solution, le ministre de la Santé et de l’Action sociale Abdoulaye Diouf Sarr promet de « dupliquer à l’échelle nationale » les sites de vaccination, renseigne Le Soleil.

Ce journal s’intéresse par ailleurs à « une épidémie grippale (qui) prend des proportions inquiétantes », notamment dans la région de Dakar. « Une maladie peut en cacher une autre », affiche Le Soleil, selon lequel les centres hospitaliers « reçoivent l’afflux de plusieurs personnes avec la recrudescence dernièrement des cas de grippe ».

Pour finir, de nombreux journaux traitent de nouvelles accusations portées contre le rappeur Kilifeu, « empêtré dans une présumée histoire de visas et passeports », écrit L’Observateur.

« Kilifeu face à son image de marque », titre Tribune, qui évoque à son tour ces accusations d’escroquerie au visa portant contre ce rappeur, « pris la main dans le sac », affirme Lii quotidien.

Ce « poil à gratter du pouvoir » (Vox Populi), « filmé à son insu (…) en train de se remettre de l’argent pour un voyage à l’étranger » (Alerte quotidien), annonce une conférence de presse, ce jeudi 29 juillet. Selon le dernier journal cité, le rappeur estime que ses compatriotes « ont besoin de comprendre… » ce qu’il en est de cette affaire.

BK/ASG

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