mardi, 19 mars 2024 04:22

La Guinée équatoriale accuse la France d’avoir tenté de porter atteinte à la sécurité du pays

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Le chef de l’état-major de l’armée de l’air de Guinée équatoriale, le général de division Fausto Abeso Fuma, a indiqué que l’immatriculation de l’appareil français qui a survolé la ville de Bata, mercredi, « ne correspond pas » à celui inscrit sur l’autorisation « qu’ils prétendent avoir », accusant Paris d’avoir tenté de porter atteinte à la sécurité du pays.

Mercredi après-midi, un hélicoptère léger de l’armée française de type Fennec atterrit à Bata, la deuxième ville de Guinée équatoriale. Les autorités décident d’immobiliser l’appareil et les six militaires français à bord sont arrêtés.

S’exprimant jeudi à la télévision nationale, Televisión de Guinea Ecuatorial (TVGE), Fuma a déclaré : « Ils prétendent avoir une autorisation annuelle pour se poser à Bata, mais après vérifications, l’immatriculation de l’appareil ne correspond pas. Il s’agit d’une infraction grave aux règles de l’aviation. Nous pouvons dire que c’est une atteinte à la sécurité de l’État, car c’est un appareil militaire. »

Les six militaires français qui étaient à bord de cet hélicoptère, sont en détention à l’aéroport de Bata, selon ce haut responsable de l’armée de l’air de la Guinée Equatoriale.
Répondant aux accusations de Malabo, le colonel Pascal Ianni, porte-parole du chef d’état-major des armées françaises a indiqué que si l’hélicoptère s’est posé à Bata, la capitale économique de la Guinée Equatoriale, c’est simplement parce qu’il est tombé à court de carburant lors d’une mission entre Douala (Cameroun) et Libreville au Gabon.

« Cette information est totalement infondée, puisqu’il s’agissait d’une mission logistique. L’hélicoptère n’est pas armé, les gens qui sont à bord de l’hélicoptère ne sont pas armés. C’était simplement un besoin de refaire le plein de carburant de l’hélicoptère », a souligné le colonel Pascal Ianni, relayé par les médias français.

D’après lui, « ce n’est pas la première fois que ça arrive et donc cela ne suscite pas d’inquiétude particulière » car les forces françaises ont « régulièrement des difficultés avec les autorités de Guinée équatoriale lors des transits logistiques entre Douala et Libreville ».

Avec AA.

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