@Atlanticactu.com – Les élections générales qui se tiennent ce mardi sur l’ensemble du territoire national kényan avec des millions de personnes qui ont pris d’assaut les centres de vote pour voter lors d’une élection à enjeux élevés mardi. 22,1 millions d’électeurs inscrits devraient élire leur président, sénateurs, gouverneurs, législateurs, représentantes et quelque 1 500 responsables de comté.
Bien avant 3 heures du matin GMT, l’heure officielle d’ouverture des bureaux de vote, les citoyens faisaient la queue pour participer aux élections générales qui se déroulent dans un contexte de flambée des prix des denrées alimentaires et du carburant, d’une sécheresse qui a laissé des millions de personnes affamées et d’un profond désenchantement envers l’élite politique, surtout chez les jeunes.
C’est accompagné de sa femme Rachel Ruto ; que le vice-président Wiliam Ruto a voté à l’école primaire d’Uasin Gishu, dans l’ouest du Kenya.
William Ruto âgé de 55 ans est considéré comme l’un des principaux prétendants à la course présidentielle. Un autre candidat, Raila Odinga, qui brigue la présidence depuis un quart de siècle, est considéré également comme un challenger de premier plan. Les avocats David Mwaure et George Wajackoyah sont également candidats, selon l’AFP.
Du fait des risques d’attentats terroristes, la sécurité est renforcée surtout dans la capitale Nairobi
Ces derniers jours, les sondages ont indiqué que Raila était d’une courte tête devant William Ruto, mais tout est à jouer. Si aucun des deux candidats ne remporte plus de 50% au premier tour, le Kenya devra organiser un second tour pour la première fois de son histoire.
Les résultats officiels devront être annoncés dans la semaine suivante l’élection, la Commission électorale indépendante est sous pression pour assurer un processus et un vote sereins.
Les Kényans ont jusqu’à 14h00 GMT pour voter. Les deux principaux candidats Raila Odinga et William Ruto ont tous deux appelé à un vote pacifique, mais la crainte demeure la contestation des résultats par le candidat perdant – comme on s’y attend généralement – ce qui pourrait être source de discorde avec de probables violences post électorales, comme c’est souvent le cas.
Avec plus de 150.000 policiers et militaires déployés, la sécurité a été renforcée pour prévenir à toute velléité.