L’Organisation non gouvernementale dénommée » GPF » ne compte pas se laisser faire par l’équipe actuelle de la Mairie de Kaolack. Voulant rénover leur foyer, les femmes regroupées au sein de GPF, a vu la police municipale stopper les travaux sans notification préalable. Malgré leur tentative de rencontrer l’édile de la ville Serigne Mboup, Adji Diouck Mbaye et ses camarades disent faire face à un mur
» Je rends grâce à Allah de m’avoir choisi d’être la présidente régionale de l’ONG GPF en compagnie de mes paires des départements de Kaolack, Nioro du Rip,, et Guinguinéo ainsi que l’ensemble de leurs présidentes communales. Nous avons profité de cette rencontre pour partager avec les Kaolackois un constat, c’est à dire la vétusté du foyer par faute de moyens et que nous les femmes membres de l’ONG » GPF » avons opté pour mettre en location la devanture histoire de gagner de l’argent afin de procéder à la réfection des lieux et reprendre nos activités. Car une fois réhabilitée, les femmes de la région peuvent continuer d’y tenir leurs activités dans l’enceinte de la case.
A notre grande surprise, le nommé Pape Sarr Bitèye le coordonnateur de la police municipale de Kaolack en compagnie de ses éléments est venu saisir le matériel de construction et de signifier aux maçons d’arrêter les travaux. À la suite de Pape Sarr Bitèye, le secrétaire général de la mairie a également intimé aux maçons d’arrêter les travaux sans nous en donner les causes « , a expliqué la toute nouvelle présidente de l’ONG GPF de Kaolack , Adja Ndiouck Mbaye qui a révélé aussi, » Le secrétaire général de la mairie a même dit aux maçons de nous réclamer leur argent parce que la case ne nous appartient pas ».
Et d’ajouter, » Si la mairie cherche des ennuis, elle n’a qu’à s’apoprier la case de foyer qui nous été donnée par l’ancien maire de Kaolack Abdoulaye Diack depuis 1982 . Cette maison des Femmes a été construite par la FNGPF et elles sont au nombre de 10 à travers le pays ; équipées en plus des moyens financiers comme accompagnement par rapport à nos activités ».
Et Adja Diouck Mbaye d’avertir, » Nous prenons à témoin l’opinion nationale surtout la population de Kaolack et le Procureur de la République que le jour où là mairie viendra récupérer cette case, elle devra marcher sur nos cadavres ,on ne va pas se faire laisser . Sérigne Mboup n’a qu’à conseiller son Secrétaire général et son coordonnateur de la police municipale « .
» Nous attendons l’arbitrage du maire Sérigne Mboup et s’il s’avère qu’il est l’instigateur de ce funeste projet, il saura qu’il a l’affaire à toutes les femmes du Sénégal. Sérigne Mboup doit savoir raison gardée. Nous invitons le président Macky Sall que nous accompagnons depuis le début et qui n’a ménagé aucun effort pour l’autonomisation de la femme, a averti Adja Ndiouck Mbaye.
« Le foyer de la femme devenu aujourd’hui un hôtel de la place a été un bail obtenu depuis presque 13 ans sous le règne de Khalifa Niasse à la mairie de Kaolack. L’actuel occupant s’acquitte mensuellement de son loyer et de ses droits à la perception municipale sans que nous ne soyons impliquées…
…Nous exigeons la descente des inspecteurs de contrôle pour vérifier de l’argent versé venant de l’occupant de cet hôtel de la place. », a conclu Adja Diouck Mbaye.