Israël bombarde la bande de Gaza, fragilisant encore un peu plus l’accord de cessez-le-feu

Palestine

Atlanticactu / Gaza / Hamet

Au moins 91 personnes sont mortes dans les frappes menées mardi soir par l’Etat hébreu, en réponse à une « attaque » contre des soldats israéliens à Rafah. Le Hamas nie toute responsabilité dans cet échange de tirs et dénonce une violation de l’accord de paix.

Déjà fragilisé, l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas chancelle un peu plus. Mardi 28 octobre dans la soirée, l’armée israélienne a effectué une série de « puissants bombardements » sur la bande de Gaza pour répondre à une « attaque » de combattants du Hamas contre des soldats à Rafah, le long de la frontière égyptienne, selon Benyamin Nétanyahou, le premier ministre de l’Etat hébreu.

Dans un communiqué, le mouvement islamiste palestinien a nié toute implication dans cet échange de tirs, avant de dénoncer une « violation flagrante » du « plan de paix » établi le 10 octobre sous l’égide du président américain, Donald Trump.

Selon les hôpitaux gazaouis et la défense civile, les attaques aériennes de la nuit, qui ont visé notamment les environs de l’hôpital Al-Shifa, dans la ville de Gaza, et une voiture civile à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, ont tué au moins 91 personnes, dont 24 enfants, et fait des dizaines de blessés. Au moins 94 personnes avaient déjà péri sous les bombes israéliennes