Selon le projet de loi de finances, plusieurs réformes qualificatives ont été apportées et adaptées à la réalité de l’économie guinéenne, au moment où le pays fait face à la pandémie de COVID-19, dont les impacts sur les activités économiques sont notoires.
Ainsi, cette nouvelle loi de finances rectificative s’équilibre en recettes à plus de 25 mille milliards de francs guinéens (GNF) soit plus de 2,6 milliards de dollars US et en dépense à plus de 29.000 milliards de GNF, soit plus de 3 milliards de dollars US, avec une augmentation de 5,70%.
De même, il ressort dans le document que le taux de croissance projeté est de 5,2% du produit intérieur brut (PIB), contre 5,5% dans la loi de finances initiale (LFI), alors que le taux d’inflation moyen projeté est à 10,9% contre 13% dans la LFI et une pression fiscale à 14,11%.
Le député a souligné que l’augmentation de 5,5% des dépenses publiques se justifie par le recrutement de 1.500 fonctionnaires de police et de la protection civile, une forte croissance du salaire des magistrats, la prise en charge des primes d’incitation des enseignants en situation de classe, la prise en charge des contractuels de l’Etat et la dépréciation du Franc guinéen par rapport aux devises étrangères.
Dans la logique de mobilisation des recettes fiscales pour faire face aux multiples dépenses, le gouvernement guinéen se propose de revoir à la hausse la part de contribution des principales régies financières étatiques.
Par ailleurs, à cause de plusieurs facteurs macroéconomiques, la loi de finances rectificative 2021 adoptée par les députés est déficitaire avec un manque à gagner de plus de 3 mille milliards de GNF, soit plus de 315 millions de dollars US.
Avec Xinhua