Guinée Bissau : Un ancien Premier ministre traduit « le général » Umaru Embalò devant la Justice

Guinée 

Atlanticactu/ Bissau/ Abuja/ Maimuna Djalò 

Sale temps pour le « général » du Gaabu, Umaru Sissoko EMBALÒ risque gros avec les trois plaintes introduites par l’ancien Premier ministre Aristides GOMES devant plusieurs juridictions nationales et internationales que sont la Cour des relations de Guinée-Bissau, la Cour Africaine des Droits de l’Homme et la Cour de Justice de la CEDEAO.

Selon Beatriz Furtado, membre de l’équipe des avocats de Aristides GOMES qui relaie l’information ce jeudi 20 juin à la RFI,  l’ancien Premier ministre espère voir l’État guinéen condamné pour des crimes allant, entre autres, des violations des droits de l’homme, des violations des droits politiques, la calomnie et la diffamation et la séquestration.

L’avocat affirme que l’État guinéen a attenté à la vie de l’ancien Premier ministre et l’a empêché d’exercer son activité professionnelle lorsqu’il a été contraint de se réfugier dans les installations des Nations Unies à Bissau entre mars 2020 et février 2021.

« Chaque fois que le citoyen Aristides Gomes cesse d’occuper une fonction politique en Guinée-Bissau, il est parti enseigner.  » Pendant la période 2020 à 2021, il n’a pas pu enseigner du fait des menaces de mort qui pesaient sur sa personne et nous demandons donc une indemnisation pour la réparation de tels prejudices, qui pourraient ensuite être versée vers une oeuvre de solidarité. L’État doit être condamné », a défendu Beatriz Furtado.
L’avocat avait en outre déclaré que la plainte d’Aristides Gomes devant la Cour Africaine des Droits de l’Homme a déjà eu une réaction de cette cour, qui a demandé une réponse aux autorités de Bissau.

À en croire l’avocate Beatriz Furtado, la défense d’Aristides Gomes prépare une réponse aux allégations de l’État guinéen devant cette cour. Les plaintes contre Aristides Gomes devant la cour de la CEDEAO et la Cour d’appel de Bissau n’ont encore progressé, a conclu l’avocat.