vendredi, 19 avril 2024 16:15

Guinée Bissau : Umaru Embalò s’oppose à l’arrestation et l’extradition du Général Antonio Indjai

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@Atlanticactu.com – Quelques jours après la note du Département d’état américain proférant de graves accusations contre l’ancien chef d’état major général des Armées Bissau guinéenne, le « général » Umaru Embalò rejette toute possibilité d’extrader Indjai vers les États-Unis. 

Umaro Sissoco Embaló, qui avait été soutenu par Antonio Indjai lors de la dernière présidentielle, a assuré aujourd’hui que l’ancien chef des forces armées, le général Antonio Indjai, ne sera pas extradé vers les États-Unis d’Amérique (États-Unis), qui offrent une récompense de 5 millions de dollars pour sa capture suite à des accusations de trafic de drogue.

« Les accusations de crimes contre Antonio Indjai ne sont valides qu’aux États-Unis d’Amérique, pas en Guinée-Bissau. Aucun citoyen guinéen ne sera arrêté dans le pays pour être jugé ailleurs dans le monde. Si un citoyen guinéen commet un délit, la déontologie gouvernementale aurait voulu que l’État accusateur le notifie aux autorités de Guinée-Bissau », a déclaré Umaru Embaló, quelques instants avant de se rendre au Brésil, en visite officielle de cinq jours.

Pour rappel, le département d’État américain a accusé, la semaine dernière, Antonio Indjai d’implication dans le « narco-terrorisme, conspiration pour importer de la cocaïne, complot pour fournir un soutien matériel à une organisation terroriste étrangère et conspiration pour acquérir et transférer des missiles antiaériens aux rebelles de FARC de la Colombie ». Les États-Unis ont mis à la disposition de ceux qui fournissent des informations menant à la capture d’Indjai, une somme de cinq millions de dollars américains.

« Les États-Unis n’ont pas le droit de mettre à prix la tête d’Antonio Indjai pour cinq millions de dollars, parce que le général Indjai n’est pas un terroriste », a noté le « général du peuple »Umaru Sissoco Embaló, tout en soulignant qu’en cas d’accusation, les autorités chargées de l’administration de la justice devraient être contactées, ainsi qu’Interpol. 

Salimatou DJALÒ 

 

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