@Atlanticactu.com — En Guinée-Bissau, le gouvernement a condamné mercredi les attaques contre la radio privée Capital FM et le domicile du politologue Rui Landim, assurant que l’enquête en cours permettrait d’identifier et de traduire en justice « les coupables ».
«Suite aux événements du 1er février où une tentative de coup d’Etat a été déjouée, il y a des malfaiteurs qui veulent profiter de ce moment difficile pour semer des troubles dans le pays », a déploré le porte-parole du gouvernement, Fernando Vaz, ajoutant que les autorités étaient « contre la violence d’où qu’elle vienne » et que le président Umaro Sissoco Embalo n’avait « jamais cautionné les actes de vandalisme ou des règlements de compte dans le pays ».
Un groupe d’hommes « bien armés » et circulant « à bord d’un pick-up blanc à double cabine » avaient attaqué lundi Capital FM, saccageant tout le matériel de cette station très critique envers le régime du chef de l’Etat. Trois journalistes et techniciens avaient également été « grièvement blessés », selon un premier bilan dressé quelques heures après l’assaut par la police.
« Il y a des gens qui sont en train de commettre des actes de vandalisme afin d’accuser les autorités d’être derrière ces violations », a dit le porte-parole, avant de souligner que « la population doit rester calme et vigilante, sans oublier de dénoncer tout acte suspect ».
Cité par l’agence Xinhua, M. Vaz a par ailleurs noté que beaucoup de civils détenaient encore des armes, malgré la campagne menée par les autorités pour leur récupération.