vendredi, 22 novembre 2024 12:58

Guinée-Bissau : Des ossements humains découverts dans un champ près de la caserne militaire de Cuméré

Les plus lus

@Atlanticactu.com – Consternation en Guinée Bissau après l’annonce d’une découverte de fosses communes. C’est Idrissa Djaló le chef du Parti de l’unité nationale (PUN), qui dénonce l’existence de fosses communes avec des cadavres de personnes abattues aux abords de la devanture de la caserne de Cumeré.
La sortie publique de Idrissa DJALÒ mardi dernier lors d’une conférence de presse sur la situation politique actuelle dans le pays concernant la campagne de commercialisation de la noix de cajou, la disparition de 500 kilos de drogue et le report des élections législatives  prévues pour le 18 décembre prochain, a fait réagi le gouvernement du « général » Umaru Embalò.
La nouvelle a été confirmée après qu’un chef du parti guinéen ait rapporté mardi la découverte d’une tombe commune. Selon le bureau de presse et de communication de l’état-major général des armées, les os des corps humains ont été retrouvés à 300 mètres de l’installation de Cumeré, lors des travaux de préparation au sol des équipements et matériaux de l’installation don de la République populaire de Chine.
Les ossements découverts feraient référence à la période post-indépendance, entre 1974 et 1980, période au cours de laquelle plusieurs personnes ont été exécutées par le régime installé après l’indépendance, rapporte le bureau de presse de l’état-major.
L’information a été confirmée ce mercredi, un jour après qu’un chef de parti guinéen ait signalé la découverte d’une tombe commune sur une parcelle près du centre de formation militaire de Cumeré. Mardi, le chef du Parti de l’unité nationale, Idrissa Djaló, a dénoncé la découverte d’une tombe commune sur un terrain près de Cumeré et a demandé au général Biagué Na N ́Tan, chef d’état-major général des armées, « de confirmer si elle est visible donne un et rendre public » le informations.
Idrissa Djaló a ensuite ajouté que « beaucoup de ces os pourraient probablement provenir d’anciens commandos guinéens qui se sont battus pour le Portugal » et qu’ils auraient été abattus là-bas. Le chef du PUN a également demandé, si des informations étaient confirmées, que le Portugal aide à identifier les corps grâce à la collecte d’ADN à remettre aux familles.
Joint par Atlanticactu.com, Idrissa Djaló a clairement indiqué que le travail devait être mené avec une transparence et une implication de tous afin d’éviter que certains tentent d’y retirer un avantage politique.
« Nous devrons agir sans aucun esprit de vengeance, de jugement ou d’avantage politique, rendez hommage, reconnaissez le statut de victime de ceux qui ont été injustement assassinés, et leurs restes remis aux familles pour ceux qui seront identifiés. « Soyons mesurés et écartons nous de la politique politicienne ou des règlements de comptes », a conclu Idrissa DJALÒ 
Salimatou DJALÒ 

Plus d'articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Les plus récents