@Atlanticactu.com – Les prolongations de la présidentielle se poursuivent devant la Cour Suprême qui continue de vider les recours introduits par les différents candidats. Au rôle de la journée du mardi 21 décembre, les magistrats ont examiné la requête en annulation du recours de l’Udp de Usainou Darboe faite les avocats d’Adama Barrow. Le Président de la Cour Suprême, Hassan B Jallow a condamné Barrow à attribuer10.000 dalasi à l’Udp pour les frais de retrait de sa requête qui conteste les résultats de l’élection.
L’UDP a déposé une requête électorale auprès de la Cour suprême contre le président élu Adama du Parti national du peuple (NPP) et la Commission électorale indépendante (CEI), demandant au tribunal d’annuler la décision de ladite commission du 4 décembre. Il s’agissait des résultats des élections alléguant des irrégularités dans la campagne électorale présidentielle.
L’UDP avait accusé Adama Barrow et son Parti national du peuple (NPP) d’avoir soudoyé et acheté les consciences des électeurs pendant la campagne électorale de la présidentielle. Dans le même ordre, Usainou Darboe avait également accusé la CEI de conspirer avec le président sortant et son parti en utilisant des partisans du NPP comme présidents de commission de vote lors de l’élection présidentielle.
Lors de la première audience portant examen de la requête devant la Cour suprême, les avocats du président Adama Barrow ont déposé un « avis de requête » pour que le tribunal rejette l’affaire sur la base de motifs constitutionnels.
Les avocats ont fait valoir dans l’« avis de motion » qu’un président en exercice ne peut pas être jugé devant un tribunal en vertu de la Constitution de 1997 de la République de Gambie.
Dans une tournure inédite durant l’audience d’hier, le shérif Marie Tambadou, l’un des avocats de Adama Barrow, a déclaré qu’ils avaient demandé le retrait de « l’avis de motion » et déposé une autre requête.