La situation devient explosive à Naples où les joueurs ont refusé, après leur match nul face à Salzbourg (1-1) en Ligue des champions, la mise au vert imposée par leur président.
Cette fois, le parfum de la Ligue des champions n’a pas suffi. A la peine en Serie A, où les hommes de Carlo Ancelotti doivent se contenter de la septième place au classement avec seulement 18 points en 11 journées, Naples semblait jusqu’alors bien plus inspiré par les soirées européennes. A tel point que le Napoli pouvait devenir, mardi, la première équipe à décrocher son billet pour les huitièmes de finale.
Encore aurait-il fallu l’emporter à domicile face à Salzbourg. Las, plombé par un penalty encaissé dès les premières minutes du match, le vice-champion d’Italie a finalement dû se contenter d’un match nul (1-1), Hirving Lozano parvenant à égaliser peu avant la pause. Un résultat qui ne risque pas de ramener de la sérénité au pied du Vésuve.
Ancelotti derrière ses joueurs
Car la situation est devenue carrément explosive après l’intervention du clan De Laurentiis dans le vestiaire à l’issue de la rencontre. Luigi De Laurentiis, le fils du président napolitain, est en effet monté au créneau après le match afin que la mise au vert décrétée par son père soit respectée. En vain, les joueurs refusant de monter dans le bus devant les emmener jusqu’à Castel Volturno et contactant au contraire leurs avocats.
Pris entre deux feux, Carlo Ancelotti a quant à lui préféré zapper la conférence de presse d’après-match. Lundi, l’entraîneur napolitain avait apporté son soutien à ses joueurs, exprimant son désaccord avec son président qui souhaitait confiner ses joueurs jusqu’à dimanche. « Si vous me demandez ce que j’en pense, je suis en désaccord avec le club. Mais l’entraîneur doit entraîner, cette décision appartient au club », avait-il expliqué. L’ancien milieu de terrain n’en a pas moins, avec son staff, regagné le centre d’entraînement à l’issue de la rencontre.