vendredi, 22 novembre 2024 20:45

En Ukraine, un laboratoire sous supervision américaine étudie la transmission des maladies par les chauve-souris

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Un laboratoire de la seconde plus grande ville d’Ukraine, Kharkov, a étudié la transmission des maladies à l’homme par l’intermédiaire des chauve-souris sous la supervision des Etats-Unis, a déclaré jeudi le ministère russe de la Défense.
« Les spécialistes des Forces russes de défense contre les radiations et les agents chimiques et biologiques ont étudié des documents originaux dévoilant les détails de la mise en œuvre par les Etats-Unis d’un projet secret dans un laboratoire de Kharkov, en Ukraine, visant à étudier les moyens de transmission des maladies à l’homme par l’intermédiaire des chauve-souris », a dit le porte-parole du ministère Igor Konachenkov.
« D’après les documents, ces études ont été menées de manière systématique et sous la supervision directe de spécialistes américains pendant des années », a-t-il indiqué lors d’un point de presse.
Le ministère russe de la Défense publiera une nouvelle série de documents sur les travaux des laboratoires biologiques ukrainiens, qui ont été partagés par des employés de ces laboratoires, a-t-il ajouté.
La Russie s’est dite très préoccupée par ces laboratoires biologiques financés par les Etats-Unis en Ukraine, où divers types de virus dangereux sont conservés et étudiés.
La semaine dernière, la sous-secrétaire d’Etat américaine aux affaires politiques, Victoria Nuland, a témoigné lors d’une audience de la Commission sénatoriale sur les relations étrangères portant sur l’Ukraine, admettant que « l’Ukraine dispose de centres de recherche biologique ».
« Nous travaillons avec les Ukrainiens sur la façon dont ils peuvent empêcher ces sujets de recherche de tomber aux mains des forces russes dans le cas où elles approcheraient », a-t-elle déclaré.
Le 11 mars, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré, dans une vidéo publiée sur son compte Facebook, qu' »aucune arme chimique ou de destruction massive n’a été développée dans mon pays ».
Xinhua

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