La PME qui se présente comme le premier pure player français en termes de cybersécurité affiche une progression de 30 % par an.
Selon une étude de F-Secure, les cyberattaques ont augmenté de 32 % l’année dernière en France. Protéger les entreprises des virus, des fraudes, garder confidentielles les données sensibles, déjouer les cyberattaquants est le métier d’Advens, basé à Lille et créé par Alexandre Fayeulle en 2000. Advens, qui vient d’ouvrir son quatrième bureau en régions, à Bordeaux, affiche une progression de 30 % par an, visant la première place en Europe d’ici à cinq ans. La société également déployée sur Paris et Lyon va ouvrir à Nantes l’année prochaine, puis en Europe dans deux ans. « Nous commencerons par Bruxelles en 2021 avant l’Allemagne, l’Italie puis l’Espagne », explique Alexandre Fayeulle.
Son modèle « security as a service » est à la cybersécurité ce que le cloud est à l’informatique, un service totalement externalisé et géré à distance par Advens, avec une équipe qui surveille 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 pour prévenir la moindre tentative d’attaque sur les systèmes informatiques de ses clients. « Beaucoup d’entreprises ont empilé des solutions, investissant beaucoup en moyens, sans retour sur investissement. Nous leur proposons de passer à une logique de service via un abonnement où nous nous occupons de tout », explique le fondateur d’Advens. Celui-ci détient désormais 60 % du capital, depuis l’entrée en 2016 du fonds Isai, spécialisé dans le numérique, à hauteur de 25 %, le reste étant détenu par une vingtaine de salariés.
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Advens, qui totalise 300 clients dont la moitié sont au CAC 40 et au SBF 120, vient de gagner le marché du ministère des Armées pour quatre ans. La société, qui fait aussi du conseil, de l’audit et de l’intégration de technologie de sécurité, va également assurer la protection des établissements publics de santé. Elle vient de passer le cap des 200 salariés, dont une centaine recrutées ces 18 derniers mois, et se donne pour objectif d’atteindre 500 salariés d’ici à cinq ans pour un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros, contre 20 aujourd’hui.
Source : Les Échos