Selon les médias locaux, Mme Pulchérie Gbalet, présidente de l’Alternative citoyenne (Aci), a été entendue par le procureur d’Abidjan après son arrestation et a été mise sous mandat de dépôt. Elle est conduite et déposé à la Maca. Avec elle, plusieurs autres leaders de l’Aci ont été aussi jetés en prison.
Arrêtée par la police à son domicile à Yopougon (Abidjan), Pulchérie Gbalet est accusée par les autorités d’avoir inciter les violences survenues lors de manifestations contre le troisième mandat d’Alassane Ouattara. Elle avait alors appelé à une grande manifestation en Côte d’Ivoire pour dire « Non » à cette candidature du président sortant. Notons que plusieurs personnalités de l’opposition ivoirienne se sont jointes à elle pour appeler à la marche.
Ces manifestations ont fait officiellement 05 morts et 104 blessés dont 10 policiers, 02 gendarmes et 92 civils et de nombreux dégâts matériels. Dans une note mardi, Amnesty international a accusé la police ivoirienne d’autoriser des hommes armés de machettes à attaquer les manifestants. Des accusations rejetés par la police qui souligne demeurer fidèle « aux côtés des populations et ne saurait cautionner les actes incriminés ».
L’opposition a encore annoncé d’autres mouvements de masse à compter du 21 août, malgré que le gouvernement ait interdit à compter de mercredi les manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 septembre 2020 « dans le cadre de l’Etat d’urgence ».