Côte d’Ivoire
Atlanticactu / Abidjan / Didier Tapsoba
Alors qu’il est toujours sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest en 2011. Laurent Gbagbo, acquitté par la CPI de crimes contre l’humanité a déclaré jeudi qu’il ne laisserait personne salir son nom. C’est ainsi qu’il a déposé, jeudi à Abidjan, un recours à la Commission électorale indépendante, pour être inscrit et pouvoir voter aux élections locales prévues le 2 septembre prochain.
Acquitté par la justice internationale de crimes contre l’humanité commis lors de la sanglante crise post-électorale de 2010-2011, Laurent Gbagbo reste sous le coup d’une condamnation à 20 ans de prison en Côte d’Ivoire pour le « braquage » de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest (BCEAO) en 2011.
D’où sa radiation de la liste électorale, car cette condamnation, prononcée en 2018 a entraîné la déchéance de ses droits civiques et politiques.
« On n’a pas mis mon nom sur la liste électorale, prétextant que j’ai été condamné après un procès parce que j’aurais braqué la BCEAO. Je réfute avec vigueur une telle accusation. Dans ma vie, j’ai toujours travaillé pour que je n’ai aucune ombre dans mon casier judiciaire », a déclaré Gbagbo.
Mais face à la presse, jeudi, l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo a réfuté cette accusation et de préciser, « J’ai décidé de ne pas donner de coups. Parce que le moment de donner des coups est passé ».